Faible taux de participation attendu alors que la Tunisie organise des élections législatives

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Au deuxième tour de dimanche, les électeurs choisissent parmi 262 candidats cherchant à pourvoir les 131 sièges restants.

La Tunisie se rend aux urnes lors du second tour des élections législatives au milieu des difficultés politiques et économiques dans ce pays d’Afrique du Nord.

Les bureaux de vote ont ouvert dimanche à 8h00 (07h00 GMT) et les électeurs choisissent parmi 262 candidats cherchant à pourvoir les 131 sièges restants.

Dans les sept circonscriptions sans candidat, des élections spéciales auront lieu plus tard pour pourvoir les sièges, probablement en mars.

Le président Kais Saied a limogé le gouvernement en juillet 2021 et gelé le parlement avant de le dissoudre et de modifier la constitution – abolissant le système parlementaire hybride en place depuis 2014.

Depuis que Saied a été élu président en 2019 avec 72 % des voix, son soutien parmi les Tunisiens s’est émoussé.

Le premier tour de scrutin en décembre vu seulement 11,2% des électeurs inscrits participer et 23 candidats ont obtenu des sièges, 10 d’entre eux parce qu’ils se sont présentés sans opposition et 13 parce qu’ils ont remporté plus de 50 % des voix, selon les responsables électoraux.

Le deuxième tour de dimanche est considéré comme le dernier pilier de la transformation politique de Saied dans le berceau du printemps arabe. La nouvelle législature, cependant, n’aura presque aucun pouvoir pour demander des comptes au président.

Un policier monte la garde devant un bureau de vote lors du second tour des élections législatives à Tunis, Tunisie [Zoubeir Souissi/Reuters]

« Peu de légitimité »

« Je n’ai pas l’intention de voter », a déclaré Ridha, un charpentier de la capitale Tunis qui a refusé de donner son nom de famille, selon l’agence de presse AFP. « Je ne peux plus faire confiance à personne. »

Les analystes prédisent un nouveau faible taux de participation parmi les 7,8 millions d’électeurs tunisiens alors que les principaux partis, y compris les grands rivaux de Saied, Ennahdha, organisent un boycott.

Certains responsables d’Ennahdha ont été emprisonnés et le parti refuse de participer aux élections législatives et a organisé des manifestations à plusieurs reprises.

Youssef Cherif, directeur de Columbia Global Centers à Tunis, a déclaré à l’AFP « ce parlement aura très peu de légitimité, et le président, qui est tout-puissant grâce à la constitution de 2022, pourra le contrôler comme il l’entend ».

Les Tunisiens ont un « manque d’intérêt » pour la politique, a ajouté Cherif.

Situation « dramatique »

Avec une inflation à plus de 10 % et des pénuries répétées de produits de base, du lait à l’huile de cuisine, les 12 millions d’habitants de la Tunisie se sont concentrés sur des problèmes plus immédiats.

L’agence de notation mondiale Moody’s a abaissé samedi la note de crédit de la Tunisie à Caa2, citant « l’absence de financement global à ce jour pour répondre aux importants besoins de financement du gouvernement ».

Selon les derniers chiffres de l’Institut national de la statistique, le chômage a atteint plus de 18% et dépasse 25% dans les régions pauvres de l’intérieur du pays, tandis que le taux d’inflation est de 10,1%.

Depuis plusieurs années, la Tunisie souffre de déficits budgétaires records qui affectent sa capacité à payer ses fournisseurs de médicaments, de nourriture et de carburant, entraînant des pénuries de lait, de sucre, d’huile végétale et d’autres denrées de base.

On estime que plus de 32 000 Tunisiens ont émigré de manière irrégulière au cours de l’année écoulée, dans un contexte de croissance atone et d’augmentation de la pauvreté et du chômage.

L’élection se déroule dans l’ombre des négociations interminables de la Tunisie avec le Fonds monétaire international pour un plan de sauvetage d’une valeur de près de 2 milliards de dollars.

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