Faire du sport en Europe : Quels pays pratiquent le plus et le moins d’activité physique ?

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Nous savons tous qu’une activité physique régulière sous forme d’exercice ou de sport est essentielle pour améliorer la santé physique et mentale. Entre autres avantages, il soutient le fonctionnement cognitif et le bien-être.

Cependant, la prévalence d’une activité physique insuffisante reste élevée en Europe. Près de la moitié des résidents de l’UE (45 %) déclarent ne jamais faire d’exercice ou participer à des sports.

Un rapport conjoint de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) suggère que l’augmentation de l’activité physique pourrait prévenir des milliers de décès prématurés dans l’UE et économiser chaque année des milliards d’euros en dépenses de santé.

Mais quels pays sont les plus et les moins actifs physiquement en Europe ? Quelles sont les principales raisons qui empêchent les gens de faire de l’exercice plus régulièrement ? Quel est l’impact de l’âge, du sexe et de l’éducation sur l’exercice et la participation sportive ? Quel est le fardeau économique d’une activité physique insuffisante ? Et comment la pandémie de COVID-19 a-t-elle affecté les routines d’exercice des gens ?

L’enquête Eurobaromètre complète sur la participation sportive et l’activité physique dans les États membres de l’UE et l’enquête conjointe Rapport OMS-OCDE intitulé « Montez ! S’attaquer au fardeau d’une activité physique insuffisante en Europe» aborde toutes ces questions.

En 2016, plus d’un adulte sur trois (35,4 %) dans les 27 États membres de l’UE était insuffisamment actif, selon l’ensemble de données de l’OMS. Cela variait de 19 pour cent en Finlande à 46 pour cent au Portugal.

L’activité physique insuffisante était particulièrement répandue dans certains pays d’Europe du Sud et moins fréquente dans les pays nordiques. Le taux le plus bas était de 18 % en Russie.

L’enquête Eurobaromètre, menée en avril-mai 2022, fournit des données très récentes sur le sport et l’activité physique dans l’UE.

Lorsqu’on a demandé aux résidents de l’UE à quelle fréquence ils faisaient de l’exercice ou participaient à des sports, près de la moitié (45 %) ont répondu qu’ils ne le faisaient jamais. Près d’un sur cinq (17 %) a déclaré qu’il faisait rarement de l’exercice ou pratiquait des sports.

Près du tiers des répondants (32 %) l’ont fait avec une certaine régularité, alors que seulement 6 % l’ont fait régulièrement.

L’exercice désigne toute forme d’activité physique que les gens pratiquent dans un contexte sportif ou un cadre lié au sport, comme la natation, l’entraînement dans un centre sportif ou un club de sport, ou la course dans un parc.

Le Portugal a le taux le plus élevé de ceux qui « ne font jamais » d’exercice ou de sport, soit 75 %.

Les pays nordiques ont les valeurs les plus basses à seulement 8 % en Finlande, suivis de la Suède (12 %) et du Danemark (20 %). Ce taux est de 32 % en Allemagne et de 45 % en France.

Femme, plus âgée, moins éduquée ou plus pauvre ? Moins d’exercice

L’enquête révèle que le sexe, l’âge, l’éducation et le statut économique sont liés à l’exercice physique dans l’UE.

Les femmes et les personnes âgées sont moins susceptibles de participer à des sports ou à des exercices réguliers, ainsi que les personnes issues de groupes socio-économiques défavorisés.

Les hommes sont plus susceptibles que les femmes de faire de l’exercice ou de faire du sport avec une certaine régularité : 40 % d’entre eux déclarent ne « jamais » faire d’exercice ou faire du sport, comparativement à 49 % des femmes.

Les personnes âgées de 15 à 24 ans sont les plus susceptibles de faire de l’exercice ou de pratiquer des sports avec une certaine régularité (54 %). Cette proportion diminue avec l’âge, passant de 42 % chez les 25-39 ans à 32 % chez les 40-54 ans et 21 % chez les 55 ans et plus.

Alors que 31 % de ceux qui ont poursuivi leurs études jusqu’à l’âge de 20 ans ou plus ont déclaré ne jamais avoir fait d’exercice, ce chiffre atteint 74 % chez ceux qui ont quitté l’école à 15 ans ou avant.

Motivateurs pour l’exercice et la participation sportive

Plus de la moitié des Européens (54 %) déclarent pratiquer des sports ou des activités physiques pour améliorer leur santé, loin devant toute autre raison.

Environ quatre personnes sur dix pratiquent des sports ou d’autres activités physiques pour améliorer leur condition physique (43 %) ou se détendre (39 %).

Au moins un quart des répondants ont déclaré que leur motivation était de s’amuser (27 %), d’améliorer leurs performances physiques (27 %) ou de contrôler leur poids (25 %).

Pourquoi les Européens ne font-ils pas plus de sport ?

Le manque de temps est de loin le principal facteur qui empêche les citoyens de l’UE de pratiquer plus régulièrement des sports.

Alors que 41 % ont déclaré ne pas pratiquer de sports plus régulièrement par manque de temps, un quart (25 %) ont déclaré qu’ils manquaient de motivation ou n’étaient pas intéressés.

Comment le COVID a-t-il affecté la fréquence de la participation sportive et de l’exercice ?

Un tiers des répondants (34 %) ont déclaré avoir continué à être physiquement actifs, y compris en faisant du sport, mais avec moins de fréquence, pendant la COVID-19.

Près d’une personne sur cinq (18 %) a cessé d’être physiquement active pendant la pandémie.

Un tiers des participants (34 %) ont déclaré qu’ils étaient physiquement actifs au même niveau pendant la COVID-19 qu’avant.

Le fardeau économique d’une activité physique insuffisante

L’OCDE estime que l’augmentation de l’activité physique peut permettre d’économiser 7,7 milliards d’euros par an en dépenses de santé en termes de parité de pouvoir d’achat (PPA) si chacun pratiquait au moins 150 minutes d’activité physique par semaine.

Une grande partie de la charge se trouve dans des pays à forte population et à haut niveau de dépenses de santé, comme l’Allemagne (2,1 milliards d’euros), l’Italie (1,3 milliard d’euros) et la France (1,1 milliard d’euros).

Le rapport de l’OMS et de l’OCDE a révélé que si tout le monde respectait le niveau recommandé par l’OMS de 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée par semaine, cela :

• Prévenir plus de 10 000 décès prématurés (personnes âgées de 30 à 70 ans) par an.

• Augmenter l’espérance de vie des personnes aujourd’hui insuffisamment actives de 7,5 mois et celle de la population totale de près de 2 mois.

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