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La couche d’ozone est en passe de se remettre d’ici quatre décennies, selon une nouvelle évaluation de l’ONU.
Les émissions humaines de certains produits chimiques provoquent chaque année l’ouverture d’un trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique. Cela affecte la capacité de l’ozone à protéger la vie sur Terre des rayonnements nocifs du soleil.
En 1987, sept ans seulement après que les scientifiques ont découvert que les produits chimiques fabriqués par l’homme endommageaient la couche d’ozone, le Protocole de Montréal a été signé par 197 parties pour tenter de réduire la quantité de substances nocives produits chimiques dans l’atmosphère.
L’élimination mondiale des produits chimiques appauvrissant la couche d’ozone que l’on trouvait auparavant dans Laque pour les cheveuxles réfrigérateurs, les climatiseurs et les produits de nettoyage industriels contribuent déjà à atténuer changement climatique et diminuer l’exposition humaine aux rayons UV.
Si les politiques actuelles restent en place, le couche d’ozone devrait retrouver ses valeurs de 1980 – avant l’apparition du trou dans la couche d’ozone – en quelques décennies.
Dans combien de temps la couche d’ozone devrait-elle se reconstituer ?
Un groupe d’experts soutenu par l’ONU, présenté hier à la réunion annuelle de l’American Meteorological Society, a déclaré que l’ozone guérirait vers 2066 au-dessus de l’Antarctique, d’ici 2045 au-dessus de l’Arctique et d’ici 2040 pour le reste du monde.
Les variations de la taille du antarctique trou d’ozone, en particulier entre 2019 et 2021, ont été en grande partie dus aux conditions météorologiques. Néanmoins, le trou dans la couche d’ozone de l’Antarctique s’est lentement amélioré en superficie et en profondeur depuis l’an 2000.
« L’action contre l’ozone crée un précédent pour l’action climatique », déclare le professeur Petteri Taalas, secrétaire général de l’OMM. « Notre succès dans l’élimination progressive des produits chimiques nous montre ce qui peut et doit être fait – de toute urgence – pour s’éloigner des énergies fossiles, réduire les gaz à effet de serre et ainsi limiter l’augmentation de la température.
Près de 99 % des substances interdites appauvrissant la couche d’ozone ont été éliminées avec succès, selon le rapport quadriennal du Groupe d’évaluation scientifique soutenu par l’ONU pour le Protocole de Montréal sur les substances appauvrissant la couche d’ozone.
Hydrofluorocarbures (HFC) – un autre groupe d’industriels produits chimiques qui servait à remplacer bannichlorofluorocarbures (CFC) – ont également été ciblés dans l’Amendement de Kigali de 2016 au Protocole de Montréal. Bien que les HFC n’appauvrissent pas directement la couche d’ozone, ce sont de puissants gaz à effet de serre qui étaient sur le point d’augmenter réchauffement climatique de 0,3 à 0,5°C d’ici 2100, selon le Groupe d’évaluation scientifique.
« Cette récupération de l’ozone est sur la bonne voie… est nouvelles fantastiques. L’impact du Protocole de Montréal sur l’atténuation des changements climatiques ne saurait être surestimé », déclare Meg Seki, Secrétaire exécutive du Secrétariat de l’ozone du Programme des Nations Unies pour l’environnement. « Au cours des 35 dernières années, le Protocole est devenu un véritable champion de l’environnement. »
Comment les scientifiques prédisent-ils le rétablissement de la couche d’ozone ?
La dernière évaluation de la couche d’ozone a été réalisée sur la base d’études approfondies, de recherches et de données compilées par un grand groupe international d’experts. Cela comprenait de nombreux représentants de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) des États-Unis, de la National Aeronautics and Space Administration (NASA) des États-Unis et de l’Union européenne.
Le rapport est également le premier à examiner l’impact potentiel de géoingénierie solaire sur la couche d’ozone. Cette forme proposée d’ingénierie climatique pulvériserait intentionnellement des particules réfléchissantes dans l’atmosphère pour dévier la lumière du soleil et réduire réchauffement climatique dans un processus connu sous le nom d’injection d’aérosols stratosphériques (SAI).
Pourtant, le groupe d’experts prévient que les conséquences involontaires du SAI « pourraient également affecter les températures stratosphériques, la circulation et les taux de production et de destruction d’ozone et le transport ».
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