Fin des limbes juridiques pour les grandes technologies américaines en Europe avec un nouveau cadre de données


Vendredi, le président américain Joe Biden a signé un décret visant à apaiser les craintes européennes concernant la surveillance américaine et à garantir la confidentialité des flux de données personnelles entre l’UE et les États-Unis.

Selon la Maison Blanche, le décret établit un nouveau cadre juridique pour les transferts transatlantiques de données, qui sont vitaux pour l’économie numérique.

L’action entreprise par Biden est la tentative la plus récente de mettre fin à des années de batailles judiciaires au cours desquelles des militants européens avaient remis en question la validité des transferts de données et menacé de mettre fin aux activités de la Big Tech américaine dans l’UE.

« Il s’agit de l’aboutissement de nos efforts conjoints pour restaurer la confiance et la stabilité des flux de données transatlantiques », a déclaré à la presse la secrétaire au Commerce, Gina Raimondo.

« Cela permettra un flux continu de données qui sous-tend plus d’un billion de dollars de commerce et d’investissement transfrontaliers chaque année. »

Bien que les autorités de Bruxelles aient averti que le décret présidentiel n’était que le début d’un processus qui pourrait prendre des mois pour négocier un nouveau pacte sur les données, le commissaire européen à la justice Didier Reynders a salué le décret exécutif comme une « étape significative ».

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Les militants de la protection de la vie privée de l’UE ont déposé de nombreuses plaintes contre des entreprises technologiques américaines parce qu’ils s’inquiètent de l’accès des services de renseignement américains aux informations personnelles des Européens qui utilisent Facebook ou Google pour leurs besoins en ligne.

Après avoir entendu des accusations selon lesquelles les réglementations américaines enfreindraient les droits fondamentaux des citoyens de l’UE, la plus haute juridiction européenne a annulé des accords antérieurs, souvent appelés accords d’équivalence.

Le décret exécutif, selon la Maison Blanche, résout les problèmes que la Cour de justice de l’Union européenne a identifiés lorsqu’elle a déterminé que la structure antérieure du bouclier de protection des données n’offrait pas une sécurité suffisante.

(avec les apports des agences)





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