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Les anciens législateurs de l’UE seront interdits de lobbying auprès du Parlement européen pendant six mois après avoir quitté l’institution, dans le cadre d’un plan révisé, vu par EURACTIV, proposé à la suite du scandale de corruption du Qatargate.
Cette décision, qui alignerait les règles du Parlement sur les anciens députés européens sur la période de réflexion de six mois pour les anciens fonctionnaires des autres institutions de l’UE, fait partie des propositions présentées par la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola.
Le projet sera discuté lors d’une réunion entre Metsola et les dirigeants des groupes politiques – connue sous le nom de Conférence des présidents (CoP) – mercredi 8 février.
Le Qatargate, qui a vu une poignée de députés européens arrêtés et enquêtés sur des allégations selon lesquelles ils auraient reçu des paiements de l’État émirati en échange d’un soutien politique, a provoqué une bousculade des responsables pour renforcer la réglementation et les règles internes du Parlement.
« Une période de réflexion pour les anciens députés qui souhaitent faire pression sur le Parlement sera introduite. Pendant une période de six mois suivant immédiatement la fin de leur mandat, les anciens membres ne seront pas autorisés à faire pression sur l’institution qu’ils ont servie », indique le document.
Il propose également que les anciens députés européens perdent leur droit actuel à un laissez-passer parlementaire permanent et de donner l’accès aux lieux du Parlement européen « à n’importe qui d’autre ».
Un badge spécifique pour les anciens députés et anciens fonctionnaires « entrant [the European] Le Parlement, en tant que représentant d’intérêts, doit être identifié par un badge spécifique », indique le document.
Une comparaison
Un premier projet de proposition a été présenté lors de la précédente réunion de la CoP à la mi-janvier.
Le projet divulgué comprend également des plans visant à renforcer le contrôle des groupes d’intérêts spéciaux et des organisations de la société civile traitant avec le Parlement, l’enregistrement obligatoire des réunions et des cadeaux aux législateurs de l’UE, une interdiction des groupes d' »amitié » de pays tiers et un contrôle total des affaires étrangères. Commission (AFET) pour les relations avec les pays tiers.
Le document ne fait référence qu’à la lutte contre la corruption avec les pays tiers ; il n’y a aucune mention de mesures liées aux États membres de l’UE.
Registre de transparence
Plus détaillé est le rôle du registre de transparence qui serait non seulement un «registre», mais aussi une entité de contrôle qui doit vérifier et effectuer ad hoc des contrôles sur la conformité des groupes de pression et des ONG, afin de s’assurer qu’ils restent éligibles pour entrer, parrainer ou organiser des événements au Parlement et pour participer aux travaux des commissions parlementaires.
« Des dispositions particulières s’appliquent aux représentants d’intérêts qui n’entrent pas dans le champ d’application du registre de transparence [TR] et lorsque la participation à des événements du PE porterait atteinte à la protection de la vie ou de l’intégrité de l’individu ou lorsque d’autres raisons impérieuses d’intérêt public exigent la confidentialité », indique le document.
« Le Secrétariat du TR procédera également à des vérifications régulières et aléatoires de l’exactitude, de la pertinence et de l’état actualisé des informations fournies par les organisations dans le TR. Le secrétariat TR devrait être mandaté pour effectuer des vérifications approfondies des représentants d’intérêts afin de vérifier les flux de financement et les connexions avec les pays tiers », précise le document.
Pas de pouvoirs pour créer un organisme d’éthique
Le Parlement a proposé – dans une résolution de septembre 2021 – la création d’un organe d’éthique pour traiter de la corruption et des conflits d’intérêts, mais n’a pas le pouvoir de le faire sans une proposition formelle de la Commission européenne.
Le document mentionne le Corps d’Ethique sans dire clairement la création de celui-ci.
Le président du groupe Renew Europe, Stéphane Séjourné, a déclaré à EURACTIV que son groupe demandera à la CoP un débat en session plénière sur la création d’un « organe d’éthique interinstitutionnel » cet après-midi.
[Edited by Nathalie Weatherald/Benjamin Fox]
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