Une étude récente révèle que la maladie d’Alzheimer peut être détectée jusqu’à 20 ans avant l’apparition des symptômes, en lien avec la graisse viscérale. Cette graisse, qui entoure les organes vitaux, est associée à des protéines anormales dans le cerveau. Les recherches, menées auprès de 80 adultes, montrent que des niveaux élevés de graisse viscérale sont corrélés à l’accumulation de protéines amyloïdes. Des changements de mode de vie pourraient aider à réduire le risque de développer cette maladie.
Détection précoce de la maladie d’Alzheimer
La maladie d’Alzheimer pourrait être identifiée jusqu’à 20 ans avant l’apparition des symptômes, selon des recherches récentes qui soulignent le rôle de la graisse corporelle dans le risque de développer cette condition. Les scientifiques ont établi un lien entre un type particulier de graisse corporelle et la présence de protéines anormales dans le cerveau, qui sont des marqueurs de la démence. Cette graisse, connue sous le nom de graisse viscérale, entoure les organes vitaux et pourrait être un indicateur clé de la probabilité de développer la maladie d’Alzheimer, même deux décennies avant les premiers signes cliniques. Des changements de mode de vie, visant à réduire cette graisse, pourraient avoir un impact positif sur le développement de la maladie, selon l’équipe de recherche américaine.
Les implications de la recherche sur la santé
Le Dr Mahsa Dolatshahi, auteur principal de l’étude, a souligné l’importance d’examiner la pathologie de la maladie d’Alzheimer dès le milieu de la vie, lorsque les premiers signes de la maladie commencent à émerger. La recherche a été menée auprès de 80 adultes d’âge moyen, dont plus de la moitié étaient obèses, avec un indice de masse corporelle (IMC) moyen de 32,31. Les participants ont subi diverses analyses, y compris des imageries cérébrales et abdominales, pour évaluer les niveaux de graisse viscérale et sous-cutanée, ainsi que d’autres facteurs métaboliques. Les résultats ont révélé que des niveaux plus élevés de graisse viscérale étaient corrélés à une accumulation accrue de protéines amyloïdes, ce qui est associé à la progression de la maladie d’Alzheimer.
En conclusion, cette étude met en lumière l’importance de la gestion des risques liés à l’obésité et à la graisse viscérale, soulignant la nécessité d’interventions précoces pour prévenir ou retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Les résultats suggèrent également que des modifications du mode de vie et une gestion métabolique pourraient jouer un rôle crucial dans la réduction du risque de développer cette maladie dévastatrice.