Marie Gülich, capitaine de l’équipe nationale allemande de basketball, s’apprête à vivre une nouvelle aventure à Taïwan. Début décembre, elle quitte Hambourg pour rejoindre la Super Basketball League, marquant sa première expérience en Asie. Bien que difficile de laisser son chien Otis, elle est impatiente de retrouver la camaraderie d’une équipe et de découvrir la culture taïwanaise. Sa saison, qui commence fin décembre, sera cruciale, avec des matchs fréquents et des ambitions de titre en perspective.
Marie Gülich : Une Aventure à Taïwan
Marie Gülich est bien plus qu’une simple joueuse de basketball; elle est une véritable aventurière. En tant que capitaine de l’équipe nationale allemande, elle a déjà exploré des terrains de jeu aux États-Unis, en Pologne, en Italie et en Espagne. Son prochain défi l’emmène à Taïwan, un pays riche en culture, mais aussi avec ses propres particularités sportives et politiques.
Un Nouveau Départ à Hambourg
En ce début décembre à Hambourg, le temps est typiquement frais, avec une légère bruine enveloppant le port. Dans quelques heures, Marie va quitter cette ville pour un semestre à Taïwan, sa première expérience sur le continent asiatique, où elle s’engagera dans la Super Basketball League. « C’est ma première fois de ce côté du monde, » déclare-t-elle avec une excitation palpable, même si elle se montre calme à l’approche de son départ.
Avant de partir, elle doit encore finaliser quelques détails, comme son calendrier de l’Avent. « Joni et moi faisons toujours un calendrier de l’Avent, et il me manque encore les trois dernières cases, » confie-t-elle, tout en se préparant pour son voyage. Au port, elle se régale de sandwichs au poisson, un moment de nostalgie avant de s’envoler vers de nouveaux horizons.
La carrière de Marie a commencé en Rhénanie-Palatinat et l’a menée à travers le monde, y compris un passage en WNBA et plusieurs années en Espagne. Après une pause bien méritée à Hambourg, où elle a pu passer du temps avec son partenaire, elle se prépare maintenant à une aventure qui promet d’être inoubliable.
Bien que l’idée de laisser son Golden Doodle Otis derrière elle soit difficile, Marie est impatiente de retrouver la camaraderie d’une équipe. Sa vie d’athlète l’oblige à faire des concessions, mais elle sait que le soutien de son partenaire est essentiel. « C’est la vie d’une athlète féminine, on n’a pas la possibilité d’emmener son partenaire partout, » explique-t-elle.
Son engagement à Taïwan marque le début d’une nouvelle phase, avec un décalage horaire à prendre en compte. Cependant, Marie est déterminée à tirer le meilleur de cette expérience. « C’est une véritable aventure, » dit-elle, et elle aborde également la situation politique avec ouverture, bien que son père manifeste quelques inquiétudes.
La saison à Taïwan, qui s’étend de fin décembre à mai, sera une occasion pour Marie de briller. Avec seulement quatre équipes dans la ligue, les matchs seront fréquents, et elle se prépare à relever le défi de diriger son équipe en tant qu’unique joueuse étrangère. « Je pense que ce sera amusant, et je suis impatiente de découvrir la cuisine taïwanaise, » ajoute-t-elle, enthousiaste à l’idée de nouvelles recettes à essayer.
Avec des matchs prévus en février pour l’équipe nationale, Marie sait que cette saison sera déterminante. Elle aspire à remporter le titre tout en savourant chaque moment sur le terrain et en explorant la culture taïwanaise, car pour elle, le basketball est bien plus qu’un simple sport; c’est une aventure qui enrichit sa vie.