L’article analyse le remaster de Horizon Zero Dawn, initialement sceptique quant à son utilité. Bien qu’il considère le jeu original comme un chef-d’œuvre, il admet que la mise à jour améliorée, qui inclut des éléments de l’extension Frozen Wilds et des graphismes proches de Horizon Forbidden West, en vaut la peine pour les propriétaires du jeu de base. Toutefois, il souligne que ce remaster ne convaincra sans doute pas les nouveaux joueurs et questionne la stratégie de tarification de Sony.
J’étais initialement sceptique à propos d’Horizon Zero Dawn Remastered. Bien que le jeu original fasse partie des meilleurs titres de la PS4, la tendance de Sony sur PS5 semble privilégier les mises à jour plutôt que de nouvelles expériences. J’étais donc méfiant face à ce remaster qui semblait superflu. Cependant, après avoir examiné de plus près, ma perspective a évolué. Même si vous hésitiez sur l’opportunité de payer 10 dollars pour cette mise à niveau, vous pourriez découvrir que c’est un excellent rapport qualité-prix.
Pour ceux qui n’ont jamais joué à la série, je ne cherche pas à vous convaincre d’opter pour Horizon Zero Dawn Remastered. Si la prémisse de tribus préhistoriques chassant des dinosaures robotiques ne vous a pas séduit en 2017, il est peu probable qu’elle le fasse en 2024, même avec le polish supplémentaire que le remaster offre. De plus, les manigances tarifaires de Sony, qui incluent des hausses de prix pour la version de base après l’annonce d’une mise à niveau, ne font pas bonne impression. Mon scepticisme quant à la nécessité d’un remaster pour Aloy persiste, et je ne considérerais pas cela comme le meilleur point d’entrée pour de nouveaux joueurs.
En revanche, si vous êtes un fan de la version originale, la mise à niveau représente un bon investissement, surtout si vous n’avez pas encore terminé le jeu de base. Le remaster intègre l’excellente extension Frozen Wilds et aligne les graphismes du jeu original avec ceux de Horizon Forbidden West. Bien que je n’aie pas encore joué à la suite, son amélioration sur PS5 est si marquante que j’ai été tenté de récupérer le planeur qu’Aloy débloque dans sa deuxième aventure. Zero Dawn Remastered a l’apparence d’un jeu de dernière génération, au point de me faire croire à des fonctionnalités modernes qui n’existaient pas dans l’original.
Découverte d’Horizon
Il est essentiel de préciser que je ne suis pas facilement impressionné par les avancées technologiques en matière de graphismes dans les jeux. Je ne m’attarde pas à choisir entre le mode Performance et le mode Qualité, ni à compter les fps. Je préfère souvent la stylisation au photoréalisme, car elle est plus captivante et résiliente au fil du temps. Cela dit, durant mes sessions de jeu sur Horizon Zero Dawn Remastered, j’avais l’impression que c’était exactement comme je m’en souvenais sur ma PS4. Bien que ce ne soit pas le cas, c’est fascinant de voir à quelle vitesse notre mémoire peut altérer la réalité.
Je savais que le studio de remasterisation Nixxes avait entrepris un travail considérable, avec de nombreuses sessions de motion capture et des améliorations de l’éclairage pour apporter plus de vie et de réalisme aux scènes. Ils ont porté attention aux détails, même ceux que Guerilla n’avait pas eu le temps d’explorer, afin que chaque recoin du monde soit parfaitement rendu. J’ai remarqué avec émerveillement comment la neige et le sable réagissaient sous les pas d’Aloy, et comment les rivières et ruisseaux étaient plus cristallins, offrant une bien meilleure réflexion que dans le jeu initial.
Cependant, il y a eu des moments où Nixxes a peut-être trop accentué certains aspects. À certains endroits, la motion capture des scènes de coupe paraît un peu exagérée, surtout lorsqu’elle contraste avec l’immobilité d’Aloy. Bien que l’éclairage qui met en avant les éléments clés de chaque scène soit généralement bénéfique, il peut devenir distrayant lors de gros plans. Malgré cela, les détails subtils d’un monde déjà magnifique ne ternissent en rien son éclat. Même un simple reflet de la lumière du soleil au lever du jour sur l’Étreinte est devenu incroyablement captivant.
Je dois admettre que j’ai eu besoin d’une explication pour saisir la majorité de ces améliorations, une situation compréhensible si l’on pense que je me rappelle encore de Just Cause 2 sur la PS3 comme d’une prouesse technique. La plupart des joueurs ne remarqueront pas immédiatement ces détails, mais c’est surtout parce qu’ils s’intègrent si harmonieusement dans l’expérience globale que l’on se laisse facilement absorber par le jeu lui-même. C’est précisément ce qui fait la force de ce remaster : il offre une expérience exaltante qui s’ajoute à sa suite, tout en offrant une mise à niveau