Situation sécuritaire en Israël et dans les territoires palestiniens : les représentants des deux parties se réunissent en Égypte pour des pourparlers de paix
Depuis des décennies, la situation sécuritaire en Israël et dans les territoires palestiniens est extrêmement fragile. Cependant, sous le gouvernement religieux de droite dirigé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le conflit s’est intensifié. Selon un rapport récent de l’Associated Press, 14 personnes sont mortes côté israélien et 85 côté palestinien depuis le début de l’année. Conscient de la gravité de la situation, le ministère égyptien des Affaires étrangères a organisé une rencontre entre les représentants d’Israël et des Palestiniens afin de discuter et de trouver des solutions pour renouer le dialogue entre les deux parties.
Des discussions entre représentants des deux camps pour promouvoir la paix
Cette rencontre, qui s’est tenue à Charm el-Cheikh, a réuni les représentants des deux parties avec la participation des États-Unis et de la Jordanie. L’objectif était clair : promouvoir le dialogue entre Israéliens et Palestiniens pour aider à briser la spirale de la violence et à stopper l’escalade du conflit.
Les deux camps ont convenu de suspendre les « mesures unilatérales » pendant trois à six mois, selon un communiqué conjoint. Les représentants d’Israël ont accepté de ne pas discuter de la construction de nouvelles colonies en Cisjordanie pendant quatre mois et de ne pas approuver de nouveaux avant-postes de colonies pendant six mois.
Une déclaration similaire avait déjà été faite en Jordanie en février dernier, mais la violence n’a pour autant cessé depuis. Dimanche dernier, un Palestinien armé a tiré et gravement blessé un Israélien dans la ville palestinienne de Hawara, illustrant une fois de plus la fragilité de la situation.
Le gouvernement Netanyahu dans l’impasse face à la réforme judiciaire
La discussion sur le conflit au Moyen-Orient n’est pas la seule problématique complexe à laquelle le gouvernement Netanyahu est confronté. Depuis onze semaines d’affilée, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues pour manifester contre la réforme judiciaire.
Selon les plans du gouvernement religieux de droite, le Parlement pourra à l’avenir annuler les décisions de la plus haute juridiction à la majorité simple. En outre, les politiciens auront une influence accrue dans la nomination des juges. Cette réforme controversée a suscité de nombreuses résistances et critiques tant en Israël qu’à l’étranger.
Les politiques envisagées par le gouvernement Netanyahu ne font pas l’unanimité et la résistance s’organise
L’opposition soutient une proposition de compromis formulée par le président Herzog pour éviter une « guerre fratricide ». Cependant, le Premier ministre Netanyahu a immédiatement rejeté cette proposition. Face à la réforme judiciaire envisagée, des centaines d’officiers d’élite de la réserve militaire ont annoncé leur refus de servir : « Nous ne sommes plus volontaires pour le service de réserve à partir d’aujourd’hui, et nous serons heureux de revenir lorsque la démocratie sera sûre ».
Il est important de noter que les politiques envisagées par le gouvernement Netanyahu sont loin de faire l’unanimité, même au sein des forces armées israéliennes. Les partis de colons, parfois ouvertement racistes, ont également des revendications extrêmement problématiques, notamment en matière d’accaparements de terres en Cisjordanie occupée.
En réunissant les représentants des deux camps, les États-Unis, la Jordanie et l’Égypte espèrent trouver une solution pour mettre fin à la violence en Israël et dans les territoires palestiniens. Les participants se verront prochainement réunis dans le cadre d’un forum permanent pour discuter régulièrement de la situation sécuritaire sous les auspices des trois pays. Israël prévoit même d’accueillir l’une des prochaines réunions.
En somme, la situation en Israël et dans les territoires Palestiniens reste extrêmement tendue et la récente élection de Benjamin Netanyahu ne semble pas avoir arrangé les choses. Cependant, les discussions en cours montrent que des solutions peuvent être trouvées et que les deux parties sont prêtes à dialoguer pour résoudre leur conflit.
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