Ivica Kostelic partage son amour pour le ski et la musique, soulignant les différences entre l’adrénaline des compétitions sportives et la connexion intime des concerts. Passionné de freeride, il aspire à explorer des terrains vierges, comme une chaîne de montagnes en Albanie. Pour lui, chaque défi est une occasion d’explorer ses limites, et il reste motivé par le désir de vivre pleinement. À 87 ans, son père continue de skier, illustrant l’importance de la forme physique pour profiter de la vie.
Ivica Kostelic : La Magie du Ski et de la Musique
Lors des récents Championnats du monde de ski à Saalbach, Ivica Kostelic a fait une apparition mémorable en rejoignant le groupe de la Coupe du monde sur scène. Mais quelle est la sensation la plus exaltante : recevoir des ovations sur scène ou franchir la ligne d’arrivée en premier ?
Kostelic explique que ces deux expériences sont profondément différentes. Avec le public lors d’un concert, il y a une connexion intime, une harmonie entre l’artiste et la foule, où la musique devient un moment de partage. En revanche, dans le contexte sportif, l’athlète se concentre sur sa performance, tandis que le public est simplement un témoin de cet exploit.
La Passion du Freeride et l’Exploration
Pour Kostelic, le ski est une passion qui va au-delà des compétitions. Aujourd’hui, il est particulièrement attiré par le freeride. Il se sent vivant en explorant les hautes montagnes et en planifiant sa descente sur des pentes inexplorées. Bien qu’il lui manque certaines compétences spécifiques en freeride, il tire parti de son expertise en ski alpin, où il a acquis des techniques reconnues mondialement. Son admiration pour le duel entre l’homme et la montagne demeure intacte.
Dans ses projets ambitieux, Kostelic envisage de traverser une chaîne de montagnes en Albanie, empruntant un chemin que personne n’a encore osé explorer. Ce désir d’être le premier à réaliser une telle performance le motive à découvrir des endroits encore sauvages, témoignant de la valeur de ces expériences inestimables. Il évoque le sentiment de voyager dans le temps en skiant dans des paysages peu touchés par l’homme.
Pour lui, chaque défi est une quête, un moyen d’explorer ses limites personnelles. Il note que les défis d’aujourd’hui, comme descendre le K2 à ski, sont bien différents de ceux d’autrefois. Même si les défis évoluent, son désir de repousser les frontières reste constant.
Kostelic admet que sans cette exploration des limites, il ne serait pas épanoui. Chaque expérience enrichit notre vie, et il cherche à vivre pleinement, apprenant et grandissant à travers chacune d’elles. Le temps et les défis façonnent notre existence, et il s’efforce de rester en forme pour continuer à réaliser ses ambitions, même si son corps lui rappelle parfois ses limites.
À 87 ans, son père, Ante, continue de skier, soulignant l’importance de la forme physique pour profiter de la vie. Bien que l’expérience soit précieuse, elle ne peut se réaliser sans un corps capable de la soutenir. Les anciens athlètes comme Kostelic continuent de rechercher des défis, que ce soit dans le ski ou dans d’autres sports, car cette compétition fait partie intégrante de leur mode de vie.