Clair Meeson a découvert une prison victorienne secrète dans le sous-sol de son magasin à Rugeley, qui était un ancien poste de police de 1845 à 1879. Elle a appris que le célèbre tueur William Palmer, surnommé le « Prince des empoisonneurs », y était détenu. Transformant son magasin en boutique vintage, Clair attire maintenant des historiens et des explorateurs paranormaux, après avoir été intriguée par la riche histoire du lieu, dont l’exécution publique de Palmer en 1856.
Une femme a fait une découverte surprenante en tombant sur une prison victorienne dissimulée dans un sous-sol secret de son magasin. Clair Meeson, qui a récemment acquis un magasin de quincaillerie abandonné à Rugeley, dans le Staffordshire, ne s’attendait pas à ce qu’une cave cache un ancien poste de police datant de entre 1845 et 1879.
Pour ajouter une touche d’horreur à sa trouvaille, Clair a appris que l’un des criminels les plus notoires de l’époque victorienne, William Palmer, y avait été emprisonné.
Palmer, surnommé le « Prince des empoisonneurs », était un médecin anglais reconnu coupable de meurtre au 19ème siècle. Charles Dickens l’a même décrit comme « le plus grand scélérat ayant jamais comparu devant l’Old Bailey ». En 1855, Palmer a été condamné pour avoir tué son ami John Cook à l’aide de strychnine, une substance toxique amère et inodore. On soupçonnait également Palmer d’être derrière la mort de plusieurs autres personnes, y compris son frère, sa belle-mère et quatre de ses enfants, qui sont tous morts soudainement de « convulsions ».
Aujourd’hui, le magasin de Clair s’est transformé en une attraction inattendue pour les passionnés d’histoire, les groupes scolaires et même les explorateurs paranormaux, particulièrement durant la période d’Halloween.
Clair explique : « Lorsque nous avons acquis le bâtiment, notre première tâche a été de nettoyer les lieux. En le nettoyant, nous avons découvert une cave dont une partie était constituée de cellules. À l’origine, nous pensions que ces cellules n’étaient qu’un espace de rangement, mais en vidéot les lieux, nous avons pris conscience de la réelle importance historique de cet endroit. »
Elle a depuis réaménagé le magasin en une boutique proposant des articles vintage et divers objets d’occasion. Clair se souvient avoir consulté une société d’histoire locale, où une dame âgée lui a révélé que le bâtiment avait autrefois un panneau indiquant « vers les cellules de la prison ». Cette information a éveillé leur curiosité.
Les recherches de Clair l’ont conduite à des documents historiques prouvant que Palmer avait été exécuté en 1856, et qu’il avait été détenu dans le commissariat de police de Rugeley, c’est-à-dire ce même bâtiment. Son nom figure même sur un registre répertoriant les prisonniers de l’année ainsi que les crimes allégués.
Clair ajoute : « Nous avons une photo encadrée de ces dossiers, et les visiteurs nous demandent souvent pourquoi elle est exposée. Lorsqu’ils découvrent que c’était un poste de police, ils sont surpris. Des écoles nous contactent pour organiser des visites, et le Stafford Paranormal Group a même passé une nuit ici. »
Elle accueille avec plaisir les curieux souhaitant en apprendre plus sur l’histoire de ce lieu fascinant. « Nous encourageons tout le monde à venir découvrir cet incroyable morceau d’histoire souvent oublié. Lors de l’exécution publique de Palmer, environ 30 000 personnes étaient présentes à la prison de Stafford le 14 juin 1856. »
Au moment de son exécution, Palmer aurait questionné la sécurité de la potence, en regardant la trappe et en disant : « Êtes-vous sûr que c’est sûr ? » Après sa mort, une figure de cire de Palmer a été exposée au musée de cire de Madame Tussaud, de 1857 jusqu’à 1979.