Blue Origin, la société spatiale de Jeff Bezos, progresse vers le test de feu à chaud de sa fusée New Glenn, qui sera propulsée par sept moteurs BE-4. Plus puissante que le Falcon 9 de SpaceX, la New Glenn vise un atterrissage sur une barge en mer, une manœuvre complexe due à sa taille. Ce mois d’octobre a été marqué par l’installation des moteurs et des tests en mer, intégrant des communications avec un hélicoptère. La New Glenn est essentielle pour le lancement de satellites Kuiper d’Amazon et le module d’atterrissage Blue Moon de la NASA.
Ceci n’est pas un conseil en investissement. L’auteur ne détient aucune action dans les entreprises mentionnées. Blue Origin suit des protocoles stricts de divulgation et d’éthique.
La société spatiale de Jeff Bezos, Blue Origin, fait des avancées discrètes vers le premier test de feu à chaud de sa fusée New Glenn. Équipée de moteurs internes, la New Glenn est conçue pour se poser sur un navire, à l’instar du Falcon 9 de SpaceX. Plus puissante que la fusée opérationnelle de SpaceX, des images récentes issues de la Floride indiquent que la barge de Blue Origin a fait son retour au port de Cape Canaveral après des essais en mer, marquant une étape significative dans la campagne de tests de la fusée, avec un test de feu à chaud prévu prochainement.
Blue Origin Prend de L’Avantage avec sa Fusée New Glenn
La fusée New Glenn de Blue Origin est propulsée par sept moteurs BE-4, générant une impressionnante poussée de 3,8 millions de livres. C’est plus du double de la poussée produite par le Falcon 9 de SpaceX, qui utilise neuf moteurs Merlin 1D plus petits pour atteindre 1,7 million de livres. En tant que fusée de lancement lourd, la New Glenn rivalise avec le Falcon Heavy de SpaceX, qui lui génère 5,1 millions de livres grâce à ses 27 moteurs Merlin 1D répartis sur trois propulseurs.
Tout comme les propulseurs du Falcon 9 et du Falcon Heavy, le propulseur unique de la New Glenn est conçu pour être entièrement réutilisable. Blue Origin ambitionne de le faire atterrir sur une barge en mer. Avant un test de feu à chaud prévu avant la fin de l’année, l’entreprise a récemment mené une série de tests en mer. Selon des reportages locaux, ces tests ont inclus des communications avec un hélicoptère.
L’atterrissage du propulseur de première étape de la New Glenn pourrait s’avérer plus complexe que celui du Falcon 9 en raison de sa taille. Si Blue Origin réussit cette manœuvre, la New Glenn pourrait devenir le premier véhicule de lancement lourd à réaliser un atterrissage sur un navire.
Le mois d’octobre a été particulièrement actif pour la New Glenn, avec l’installation des sept moteurs BE-4 pour préparer le test de feu à chaud. À l’instar des moteurs Merlin, certains moteurs BE-4 sont également capables de gimbaler, permettant ainsi un meilleur contrôle de la fusée pendant son vol. Après cette installation, la fusée a été transférée au Complexe de Lancement 36 à Cape Canaveral, où le PDG Dave Limp a annoncé qu’un test de feu à chaud du véhicule de lancement intégré serait la prochaine étape cruciale.
Des Progrès Remarquables pour La New Glenn
Ce test de feu à chaud représente une première avec du matériel de vol, où Blue Origin a mis en marche les deux moteurs BE-3U de la deuxième étape. Contrairement aux BE-4, qui utilisent du méthane, les BE-3U fonctionnent avec de l’hydrogène liquide. La New Glenn joue un rôle clé dans les projets de Blue Origin, notamment en lançant une partie de la constellation de satellites internet Kuiper d’Amazon et en servant de véhicule de lancement pour le module d’atterrissage Blue Moon de la NASA, destiné à faire atterrir des astronautes sur la Lune dans le cadre du programme Artemis.
Après une journée de tests de communication en mer impliquant un hélicoptère, la plateforme d’atterrissage Jacklyn de Blue Origin est revenue au port de Canaveral, tandis que la plateforme de lancement New Glenn scintillait en arrière-plan au LC-36.
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