Jessie Hoffman, condamné à mort, exécuté par gaz azoté : une épreuve de 19 minutes marquée par des convulsions et des torsions

Jessie Hoffman, condamné à mort, a été exécuté par gaz nitrogène en 19 minutes, suscitant l’horreur de témoins. Âgé de 46 ans, il n’a pas fait de déclaration finale ni demandé de dernier repas. Reconnu coupable du viol et du meurtre de Mary Molly Elliott en 1996, son exécution a été marquée par des mouvements convulsifs, décrits comme des « réactions involontaires à la mort ». Les avocats de Hoffman ont tenté de stopper l’exécution, mais leurs efforts ont échoué.

L’exécution de Jessie Hoffman : Détails troublants

Le condamné à mort Jessie Hoffman a subi une exécution par gaz nitrogène qui a duré 19 minutes, laissant des témoins choqués par la scène. Âgé de 46 ans, Hoffman a choisi de ne pas faire de déclaration finale et n’a pas demandé de dernier repas. Son décès a été prononcé au pénitencier d’État de Louisiane, où les autorités ont décrit l’exécution comme une « exécution sans faille ». Les observateurs ont rapporté que Hoffman semblait trembler involontairement, avec des mouvements convulsifs durant la procédure.

Le contexte de l’affaire

Jessie Hoffman avait été reconnu coupable du viol et du meurtre de Mary Molly Elliott, une directrice de publicité de 28 ans, en 1996 à La Nouvelle-Orléans. Au moment des faits, Hoffman n’avait que 18 ans et avait passé la majorité de sa vie adulte derrière les barreaux dans le sud-est de la Louisiane. Selon le protocole d’exécution de l’État, Hoffman a été attaché à une civière, et un masque à gaz a été placé sur son visage pour administrer du gaz nitrogène pur. Ce gaz a été injecté pour lui faire inhaler de l’azote, privant ainsi son corps d’oxygène.

Le déroulement de l’exécution a suscité de vives réactions, avec des témoins rapportant qu’ils entendaient des chants bouddhistes avant que les rideaux ne se ferment sur la salle de visionnage. À 18h21, le gaz a commencé à s’échapper, et Hoffman a commencé à montrer des signes de détresse. Un témoin, Gina Swanson, a observé que la couverture sur sa poitrine se soulevait et s’abaissait, indiquant qu’il respirait encore. Son dernier souffle visible a été noté à 18h37, et peu après, les rideaux se sont fermés à nouveau, annonçant sa mort.

Le responsable des opérations du Département de la sécurité publique et des corrections de Louisiane, Seth Smith, a décrit les mouvements de Hoffman comme une « réaction involontaire à la mort », affirmant qu’il semblait inconscient à ce moment-là. Cette exécution marque une étape importante, étant la cinquième fois que le gaz nitrogène est utilisé pour une exécution aux États-Unis, après quatre précédentes en Alabama.

Malgré les efforts des avocats de Hoffman pour faire suspendre l’exécution, y compris une tentative de dernière minute auprès de la Cour suprême, leurs demandes ont été rejetées. L’année dernière, la même cour avait refusé d’intervenir lors de la première exécution par hypoxie au nitrogène. Les avocats de Hoffman avaient soutenu que la méthode violait le huitième amendement, interdisant les peines cruelles et inhabituelles, tout en affectant sa capacité à pratiquer sa foi bouddhiste durant ses derniers moments.