« Jet zéro » : les scientifiques préviennent que le vol sans culpabilité est toujours hors de portée au Royaume-Uni

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Voler sans culpabilité pourrait encore être loin, ont averti les scientifiques.

Un nouveau rapport de la Royal Society, l’académie nationale des sciences du Royaume-Uni, a révélé que les solutions aéronautiques durables nécessitent encore beaucoup de recherche et de développement.

Les ressources nécessaires à leur production sont également hors de portée.

L’ancien secrétaire aux Transports, Grant Shapps, a déclaré l’année dernière que d’ici 2050, l’aviation au Royaume-Uni serait verte. Il a ajouté que « voler sans culpabilité est à notre portée ». Environ 8 % des émissions du pays proviennent des vols et la demande devrait augmenter au cours de l’année à venir.

Mais les plans pour atteindre ce que l’on appelle le « jet zéro » reposent fortement sur le passage à carburants d’aviation durables.

Les carburants alternatifs peuvent-ils remplacer les options traditionnelles ?

L’étude de la Royal Society a examiné quatre options – l’hydrogène, les biocarburants, les carburants synthétiques et l’ammoniac – qui pourraient remplacer le kérosène fossilel. Il a conclu qu’aucun ne pouvait le faire à court terme.

Le Royaume-Uni utilise 12,3 millions de tonnes de carburéacteur chaque année. Selon la Royal Society, pour produire suffisamment de biocarburant – qui est fabriqué à partir de cultures – la moitié des terres agricoles britanniques devraient être utilisées. Cela exercerait une pression sur les approvisionnements alimentaires du pays.

Tout au plus, l’huile de cuisson usée du Royaume-Uni pourrait couvrir 0,6 % de sa consommation de carburéacteur. Déchets alimentaires ajouterait encore 10 pour cent. Ces biocarburants sont encore loin de répondre aux besoins du pays.

Les carburants à base d’hydrogène produits à partir d’énergies renouvelables – connus sous le nom d’« hydrogène vert » – étaient une autre option. Mais le Royaume-Uni ne produit pas actuellement suffisamment d’électricité à partir de sources renouvelables pour produire la quantité de carburant requise. La Royal Society souligne également que de nombreux avions existants ne peuvent pas utiliser ces carburants hydrogène.

D’autres options telles que l’ammoniac et les carburants synthétiques sont confrontées à des problèmes pratiques similaires. Ces solutions nécessiteraient encore plus d’hydrogène vert – et jusqu’à cinq fois plus énergie renouvelable pour le produire. Il n’est pas clair non plus si les avions pourraient les utiliser.

Selon le rapport, il n’existe pas d’alternative claire au carburéacteur traditionnel.

Le Royaume-Uni peut-il atteindre son objectif « jet zéro » ?

La Royal Society affirme que ces problèmes rendent peu probable l’atteinte de l’objectif de zéro émission nette des vols intérieurs d’ici 2040 et des vols internationaux d’ici 2050.

« Il n’y a pas d’alternative unique, claire et durable au carburéacteur capable de supporter un vol à une échelle équivalente à l’utilisation actuelle », conclut-il.

Cependant, tout espoir n’est pas perdu pour les vols verts au Royaume-Uni. La Royal Society dit qu’une solution à long terme sera probablement développée mais qu’elle nécessitera des avions et aéroports à repenser.

Les nouveaux carburants devront être sûrs, utilisables dans le monde entier et capables d’alimenter les vols longue distance, ajoute le rapport.

Des recherches supplémentaires sur le carburant d’aviation durable sont également nécessaires – et le Royaume-Uni pourrait devenir un leader mondial dans ce domaine s’il choisit d’investir.

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