Joe Biden affronte Trump jusqu’au bout : le président sortant envisage des pardons préventifs pour des cibles de la ‘liste de revanche’ de Don

Joe Biden affronte Trump jusqu'au bout : le président sortant envisage des pardons préventifs pour des cibles de la 'liste de revanche' de Don

Joe Biden cherche à se positionner comme un rempart contre les ambitions de vengeance de Donald Trump, alors que des inquiétudes grandissent concernant des inculpations potentielles de responsables. Son équipe envisage de gracier des personnalités controversées, y compris des membres du Comité du 6 janvier et Anthony Fauci. Malgré des pressions pour accorder ces grâces, certains démocrates, dont Adam Schiff, restent réticents, craignant des représailles et des implications juridiques. Biden a récemment accordé une grâce à son fils Hunter, précédemment critiqué pour des infractions.

Joe Biden : Un Rempart Contre les Plans de Vengeance de Donald Trump

Joe Biden aspire à devenir un obstacle significatif aux manigances de vengeance de Donald Trump.

Cette situation survient alors que des conseillers proches de Biden expriment de vives inquiétudes concernant une série d’anciens et actuels responsables susceptibles d’être inculpés, particulièrement après la nomination de Kash Patel à la tête du FBI par Trump.

Patel a ouvertement déclaré son intention de s’en prendre aux détracteurs de Trump.

Le Dilemme des Grâces Présidentielles

L’équipe de Biden envisage non seulement d’accorder des grâces à ceux actuellement en fonction, mais aussi à d’anciens responsables qui ont suscité l’irritation du politicien controversé.

Parmi les grâces potentielles figurent des membres du Comité du 6 janvier du Congrès, tels que le sénateur élu Adam Schiff (D-Calif.) et l’ancienne représentante républicaine Liz Cheney du Wyoming.

Trump a même suggéré que Cheney « devrait aller en prison avec le reste du Comité non sélectionné ».

Les conseillers de Biden pourraient aussi envisager de gracier Anthony Fauci, ancien directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses, qui a été largement critiqué par la droite pour sa gestion de la pandémie de Covid-19.

Mercredi, Brendan Boyle, un allié de Biden et représentant démocrate de Pennsylvanie, a exhorté le président de 82 ans à accorder des grâces générales.

Il a déclaré dans un communiqué : « Ce n’est pas une menace hypothétique. Le temps de la retenue prudente est révolu. Nous devons agir avec urgence pour contrer ces menaces et empêcher Trump d’abuser de son pouvoir. »

Cependant, tous les démocrates ne s’accordent pas sur les grâces, y compris Schiff lui-même.

  • Joe Biden sous le feu des critiques pour avoir étendu la grâce controversée à son fils Hunter dans un prétendu ‘coup de couverture’ de corruption liée à l’Ukraine
  • Biden confronté à une pression croissante pour gracier Trump, mais le président ‘ne le fera pas pour son fils Hunter’
  • Trump ‘détourne’ la grâce controversée de Biden pour son fils Hunter en insinuant qu’il l’utilisera pour libérer les émeutiers du Capitole : ‘Laissez-les tous sortir !’

Schiff a ajouté : ‘Je conseillerais au président de ne pas faire cela. Cela pourrait sembler défensif et inutile.’

Les conseillers de Biden sont également préoccupés par les conséquences possibles des grâces, y compris la menace de représailles. Cela pourrait obliger les personnes graciées à engager des avocats coûteux pour se défendre dans d’éventuelles enquêtes.

Cette réflexion intervient après que Biden a accordé une grâce à son propre fils, Hunter, déclarant que ce dernier avait été ‘injustement poursuivi’ après avoir été reconnu coupable de plusieurs infractions liées aux armes à feu.

Dans un communiqué de la Maison Blanche, Biden a annoncé : ‘Aujourd’hui, j’ai signé une grâce pour mon fils Hunter.’

‘Depuis le jour où j’ai pris mes fonctions, j’ai promis de ne pas interférer dans les décisions du ministère de la Justice, et j’ai tenu ma promesse même en voyant mon fils faire l’objet de poursuites sélectives et injustes.’

Il a ajouté : ‘Tout au long de ma carrière, j’ai suivi un principe simple : dire la vérité au peuple américain. Ils seront équitables. Voici la vérité : je crois en notre système judiciaire, mais je suis également convaincu que la politique a contaminé ce processus, menant à une erreur judiciaire. Une fois que j’ai pris cette décision ce week-end, il n’y avait aucune raison de la retarder davantage.’

‘J’espère que les Américains comprendront pourquoi un père et un président en arrivent à cette décision.’

En juin, Biden avait déclaré qu’il ne gracierait pas Hunter, et la porte-parole Karine Jean-Pierre avait réaffirmé le 8 novembre, en disant : ‘Nous avons reçu cette question à plusieurs reprises. Notre réponse reste non.’

Hunter devait être condamné en décembre pour des accusations fédérales d’armes à feu et devait également faire face à des accusations criminelles distinctes le 16 décembre, après avoir plaidé coupable en septembre pour évasion fiscale.

Suite à cette grâce, les partisans de Trump exhortent ce dernier à gracier ceux emprisonnés pour l’émeute du Capitole du 6 janvier 2021.