Jouer de la musique à l’oreille et par cœur transformera l’expérience | Musique


Quel bonheur de lire le bel article de Morwenna Louttit-Vermaat (Un moment qui m’a changé : « J’ai jeté la partition et toute la couleur et la passion que j’avais pour la harpe me sont revenues », 2 novembre). J’ai appris par moi-même à jouer de la harpe à l’aide d’un livre. J’étais pianiste et violoniste de formation classique et, heureusement pour moi, pas dyslexique. Cependant, en 1994, un moment similaire à Damascène m’est venu lorsque j’ai rejoint un groupe de chant a capella, où tout était enseigné à l’oreille. J’ai été frappé par l’accessibilité immédiate de la musique et j’ai décidé de devenir un professeur de chant qui n’utilisait pas les « gribouillis noirs ».

J’ai eu des gens dans mes classes à qui on a dit qu’ils étaient sourds, pas autorisés à rejoindre des chorales, marqués comme des non-chanteurs, redécouvrant leurs voix uniques et les élevant dans des chansons communes – à leur grande joie et à la mienne. Bien sûr, la notation musicale est importante et utile. Mais ce n’est pas la seule façon de faire et de créer de la musique, et je suis tellement content que cela commence à être reconnu.
Brigitte Cousins
Scarborough, Yorkshire du Nord

Depuis que j’ai acheté ma première harpe, il y a une quarantaine d’années, je savais que je devais jouer sans partition, et en fait juste improviser : ça s’appelle « jouer par cœur » pour une raison. Les harpes sont des instruments très particuliers. Du fait de leurs nombreuses cordes, un phénomène de résonance et d’harmoniques les fait chanter. C’est si vous les laissez faire. Alors, je n’arrête jamais les cordes; Je laisse chanter la harpe et les nuages ​​sonores se déploient. Oui, les partitions sont inutiles pour beaucoup de gens, voire un obstacle. Il vous entraîne le plus souvent dans une approche beaucoup trop intellectuelle, et pour beaucoup ferme l’accès au cœur, aux sentiments et même à la profondeur spirituelle de la musique et de la harpe.
Daniel Peret
Sergeac, France

L’expérience d’apprendre la harpe à l’oreille m’a marqué en tant que joueur de violon qui n’a aimé jouer qu’après avoir découvert la scène traditionnelle irlandaise riche et variée. Jouer à l’oreille utilise différentes voies neuronales dans le cerveau pour regarder les points et transmettre rapidement les informations au corps pour les reproduire avec précision.

Savoir lire la musique devrait être une aide à la compréhension de la théorie musicale, et non son maître, pour ces nombreuses personnes qui ne sont pas adaptées à la discipline et au stress de la scène classique. Apprendre à l’oreille, de préférence dans un environnement social favorable, peut en revanche être libérateur. C’est une nouvelle compétence où des airs peuvent être cueillis dans les airs et un répertoire construit.
Tim Browning
Jackfield, Shropshire

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