Journal de bord : Les iris ont envahi l’étang, et les sangsues règnent en maîtres | Faune aquatique

Remplacer la doublure de l’étang pour préserver les espèces de la faune et de la flore

L’étang de la faune est un sanctuaire pour de nombreuses espèces animales et végétales, mais il est très important qu’il soit maintenu en bon état afin de continuer à abriter ces espèces. Malheureusement, l’étang dans lequel j’ai planté un seul iris jaune il y a vingt-cinq ans a fui et malgré plusieurs tentatives infructueuses pour le réparer, la course était lancée pour remplacer le revêtement avant que les tritons lisses ne reviennent se reproduire.

L’iris jaune, une espèce envahissante
Bien qu’il s’agisse d’un indigène britannique, l’iris jaune est une espèce envahissante qui a envahi mon modeste étang de deux mètres de diamètre, s’étalant hors de son panier de plantation, s’auto-ensemençant dans le limon. L’épais tapis de rhizomes charnus – certains aussi épais que mon poignet – a étouffé les plantes les plus délicates telles que les scirpes miniatures, la menthe aquatique et les myosotis aquatiques, et a déplacé une grande partie de l’eau, laissant l’étang presque vide de vie.

Des sangsues de cheval
Après avoir fouillé les iris et vidé l’eau, je n’avais pas trouvé une seule larve de libellule ou de demoiselle, d’escargot d’étang ou de coléoptère aquatique. Les seuls résidents restants étaient des sangsues de cheval (Hemopestedus sanguisuga), et beaucoup d’entre eux. Plusieurs de ces vers segmentés gris verdâtre s’étaient enfouis dans le limon du fond, tandis que d’autres étaient cachés dans les plis du paquebot. Alors que la majorité des sangsues vivent en eau douce, les sangsues des chevaux ne sont que semi-aquatiques et d’autres se cachaient sous les galets de la plage au bord de l’étang.

Description de la sangsue de cheval
Les deux parties du nom scientifique de l’espèce se rapportent à l’acte de boire du sang, mais contrairement à leurs parents suceurs de sang, les sangsues de cheval sont des prédateurs plutôt que des parasites. Ces carnivores consomment des proies entières, se nourrissant souvent de larves de moucherons et d’escargots d’eau, mais se déplaçant vers la terre pour chasser les mollusques terrestres et les vers de terre. Leur nom commun est également un terme impropre car ils n’ont aucune association avec les équidés. Le préfixe « cheval » est utilisé au sens figuré pour décrire quelque chose de grand et de fort, et bien qu’ils soient légèrement plus petits que la célèbre sangsue médicinale (Hirudo medicinalis), ils atteignent tout de même une taille impressionnante.

Les sangsues, une espèce méconnue
Au repos, les sangsues mesurent environ 5 cm de long, avec l’apparence de limaces aplaties, mais lorsqu’elles sont dérangées, elles s’étirent comme des bonbons de vers en gelée, la plus grande atteignant 15 cm lorsqu’elle est complètement étendue. En les prenant, j’ai senti la douce succion de leurs ventouses buccales et postérieures contre mes doigts, mais elles se sont rapidement relâchées et se sont enroulées avec contentement dans ma paume.

Conclusion
En conclusion, l’étang de la faune est un environnement fragile, dans lequel chaque membre de la chaîne alimentaire a son rôle à jouer. Cependant, lorsque des espèces invasives se propagent, elles peuvent avoir des effets néfastes sur l’écosystème, comme c’est le cas avec l’iris jaune. Il est donc essentiel de maintenir une surveillance étroite sur les espèces de la faune et de la flore qui vivent dans l’étang et de surveiller attentivement les signes de toute invasion. En remplacent la doublure de l’étang, nous pouvons aider à protéger ces espèces et fournir un habitat viable pour la faune et la flore.

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