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Cela a ouvert une boîte de Pandore avec une ONG, Assam Public Works (APW), à la demande de laquelle le Cour suprême avait ordonné la mise à jour de la liste des citoyens en 2009, portant de nouvelles allégations contre l’ancien coordinateur du NRC Prateek Hajela et quelques autres individus.
En juin de l’année dernière, le successeur de Hajela, Hitesh Dev Sarma, avait déposé un FIR auprès de la branche de vigilance et de lutte contre la corruption du gouvernement d’Assam alléguant la corruption et le blanchiment d’argent pendant le mandat du premier. Mais aucune suite n’a été donnée à la plainte jusqu’à présent.
Le NRC a été préparé pour la première fois pour l’Assam en 1951 sur la base du recensement de cette année-là sous la direction du ministère de l’Intérieur. L’objectif était d’éliminer les immigrants illégaux qui étaient entrés dans l’Assam depuis l’ancien Bengale oriental (aujourd’hui le Bangladesh). Lors d’un examen de la mise en œuvre de l’Accord d’Assam en mai 2005, le gouvernement du Congrès de l’État de l’époque avait accepté de mettre à jour le NRC de 1951. L’accord historique signé en 1985 a marqué le point culminant de l’agitation de six ans dans l’Assam qui exigeait la détection et l’expulsion des immigrants illégaux, quelle que soit leur affiliation religieuse.
Entre-temps, la Cour suprême avait également ordonné la mise à jour du NRC sur une requête déposée par l’APW. Ensuite, Registraire général de l’Inde (RGI) a publié une notification le 5 décembre 2013 pour commencer la tâche colossale de mise à jour du registre des citoyens.
Les organisations de la société civile et les groupes autochtones ont salué la décision car le NRC était perçu comme essentiel pour identifier des millions de colons illégaux en Assam. Mais ce qui était censé être une protection pour une plus grande identité et culture assamaise contre une attaque démographique d’immigration clandestine s’est avéré être un raté.
Inutile de dire que le BJP au pouvoir avait pris le crédit après la fin de l’exercice du NRC. Et maintenant, il n’a pas abandonné l’affaire. La liste finale publiée le 31 août 2019 avait exclu plus de 19 lakh candidats sur un total de 3,3 crores dont le sort sera déterminé par les tribunaux des étrangers. Il y a des spéculations selon lesquelles bon nombre de ces exclus sont de véritables citoyens, dont les demandes peuvent être bloquées en raison d’une documentation incorrecte ou de certaines erreurs techniques.
Même le Congrès a revendiqué avant la publication de la liste finale. « C’est mon propre bébé. Le BJP ne s’est pas beaucoup occupé de mon bébé. En conséquence, il est devenu défectueux. Le bébé est défectueux parce que vous n’avez pas fourni suffisamment de nourriture ou une alimentation suffisante. Au lieu de grandir comme un bébé en bonne santé, il est devenu un bébé faible et malade », avait déclaré l’ancien CM Tarun Gogoi dans une interview avec The Wire en août 2018.
Plus de trois ans se sont écoulés depuis la fin de l’exercice du NRC, mais le registraire général de l’Inde (RGI) n’a pas encore notifié la liste. Au milieu de ce retard est venu le rapport du CAG qui est, en fait, un commentaire cinglant sur la manière dont le coordinateur du NRC de l’époque, Prateek Hajela, a géré l’ensemble du travail.
Le rapport d’audit a signalé des problèmes tels que – « bénéfice exorbitant de plus de Rs 155 crore retenu par System Integrator (Wipro) sur le salaire de l’opérateur » ; «déviation du contrat» qui a conduit à «des dépenses non autorisées de plus de Rs 10 crore en rapport avec l’engagement de consultants de surveillance tiers et une dépense excédentaire de Rs 1,78 crore pour la gestion de projet»; « dépenses évitables à hauteur de Rs 7 crore dans le développement de logiciels via une demande de changement » ; « développement anarchique des logiciels du CNRC avec risque pour la confidentialité et l’intégrité des données », entre autres.
On ne sait pas encore quelles mesures le gouvernement prendra contre les individus et les entités qui ont fait un gros gâchis lors de l’exercice du NRC. L’État où 860 personnes avaient sacrifié leur vie dans l’espoir d’un « Assam sans infiltration » mérite certainement une réponse de la part de la dispense au pouvoir.
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