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Eexubérant et historiquement riche, le documentaire captivant de Leah Gordon et Eddie Hutton Mills retrace des siècles d’histoire haïtienne à travers le prisme des célébrations du carnaval. Le pays a été témoin d’atrocités indicibles, mais le carnaval sert non seulement de rappel du passé, mais aussi d’acte radical de narration orale et de solidarité collective face à l’oppression.
Tourné dans la ville portuaire de Jacmel, Kanaval met en lumière la conscience politique manifeste des troupes carnavalesques de la région. Depuis l’arrivée de Christophe Colomb en 1492, les révolutions contre la domination coloniale française et la dictature de François Duvalier, les événements historiques sont traduits en costumes, allant du papier mâché coloré de têtes d’animaux aux matériaux du quotidien comme les dents de vache ou le blé séché. . L’intégration de ces chapitres importants de la nationalité haïtienne dans les spectacles de carnaval montre comment la tradition folklorique peut fonctionner comme une forme de dissidence populaire. Contre les récits eurocentriques dominants, le carnaval est aussi une avenue dans laquelle les populations locales peuvent insérer leurs propres voix.
L’utilisation d’images d’archives met en évidence la signification radicale de ces célébrations. Des extraits de vieux films hollywoodiens, où Haïti est désigné comme une terre horrifiée de magie noire, sont juxtaposés à des actes de carnaval où le vaudou apparaît comme une incitation spirituelle pour les esclaves haïtiens à réclamer leur liberté. Des bobines rétro d’interprètes déguisés en versions caricaturales de Duvalier révèlent la bravoure cachée sous l’espièglerie. Plus qu’une mini leçon sur Haïti, ce film captivant montre que la fabrication d’une nation ne se résume pas aux livres d’histoire ; il peut être trouvé dans les rues ainsi.
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