Kim Jong Un supervise les exercices militaires de la Corée du Nord
La Corée du Nord, sous la direction de son dirigeant Kim Jong Un, a organisé des exercices militaires supposés simuler une contre-attaque nucléaire en réponse à ce que le pays considère comme des manœuvres militaires inamicales de la Corée du Sud et des États-Unis. Ces exercices ont été supervisés par Kim Jong Un lui-même et ont duré deux jours, comprenant le tir d’un missile balistique équipé d’une fausse ogive nucléaire. La Corée du Nord a ainsi voulu permettre à ses unités de se familiariser avec les procédures et les processus de mise en œuvre de leurs missions d’attaque nucléaire tactique.
Cette dernière démonstration de force de Pyongyang intervient alors que la Corée du Sud et les États-Unis poursuivent leur propre armée de manœuvres, connues sous le nom de Freedom Shield, que la Corée du Nord considère comme une répétition pour une invasion et un acte hostile. Ces manœuvres militaires ont également eu lieu une semaine après que les États-Unis et la Corée du Sud ont organisé des exercices sur table simulant l’attaque nucléaire de la Corée du Nord.
Des exercices militaires en Corée du Sud et aux États-Unis
Les exercices militaires en cours sont les plus importants en cinq ans, impliquant des bombardiers stratégiques américains B-1B ainsi que leurs marines et corps de marine, qui devraient commencer les exercices de débarquement amphibie à grande échelle de Ssangyong. L’intensité des exercices sud-coréens-américains augmente, ce qui augmente également la possibilité de situations imprévues. Selon un professeur à l’Institut d’études de l’Extrême-Orient de l’Université de Kyungnam, « le potentiel de la péninsule coréenne pour une guerre nucléaire est plus élevé ».
La Corée du Sud et le Japon ont également décidé de renforcer leur coopération en matière de sécurité dans le cadre des essais d’armes nord-coréens, laissant de côté des décennies de griefs historiques.
Le lancement de missiles balistiques interdits par les sanctions de l’ONU
La Corée du Nord est interdite de tester des missiles balistiques sous les sanctions successives de l’ONU sur son programme d’armes nucléaires. Cependant, la semaine dernière, Pyongyang a encore tiré son missile balistique intercontinental (ICBM) le plus grand et le plus puissant, le Hwasong-17, son deuxième essai de ce type cette année.
Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait tenir une réunion d’urgence sur le lancement de l’ICBM à la demande des États-Unis et du Japon, selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.
Conclusion
La Corée du Nord, dirigée par Kim Jong Un, a organisé des exercices militaires en réponse aux manœuvres de la Corée du Sud et des États-Unis, atteignant un niveau de tension soutenu. Les exercices ont vu le tir d’un missile balistique équipé d’une fausse ogive nucléaire, renforçant ainsi la capacité de la Corée du Nord à dissuader toute agression. Les manœuvres militaires en cours ont augmenté le potentiel d’une guerre nucléaire. Les tentatives de la Corée du Nord de lancer des missiles balistiques interdits par les sanctions de l’ONU ont également rendu la situation plus tendue.
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