Knock at the Cabin review – M Night Shyamalan recommence, de la pire des manières | Film


jeDe la manière la plus déchirante possible, M Night Shyamalan l’a encore fait. Comme si souvent par le passé, il nous taquine avec un excellent come-on, une excellente prémisse initiale ultra-conceptuelle, une excellente scène d’ouverture. Et alors …? Eh bien, il ne faudra pas longtemps avant que le film ne se révèle être (et, vraiment, seul ce terme technique de critique fera l’affaire) des conneries complètes.

C’est un supposé cauchemar apocalyptique (adapté du best-seller d’horreur 2018 La Cabane du bout du monde de Paul Tremblay) qui s’avère être une histoire idiote de chien hirsute dont la grande révélation est bizarrement anti-climactique, peu effrayante et peu impressionnante : c’est à la fois follement exagéré et entièrement négligeable, exaspérant d’ingéniosité ou de véritables sensations fortes avec des personnages dont la motivation est sommaire même selon les propres termes du drame.

Et pourtant, comme l’autre bêtise apocalyptique absurde de Shyamalan, The Happening de 2008, il y a un vrai frisson dès cette ouverture : une grande scène de dialogue entre Dave Bautista et la nouvelle venue Kristen Cui, jouant une fille sino-américaine de huit ans appelée Wen. Cette enfant joue seule dans une forêt idyllique juste à côté d’une cabane, derrière laquelle traînent ses deux pères homosexuels : le doux et doux Eric (Jonathan Groff) et le plus colérique Andrew (Ben Aldridge). Wen remarque soudain un sinistre homme-montagne qui se dirige vers elle : Leonard, joué par Bautista, qui se lie d’amitié avec elle et est peut-être un gentil géant. Mais que veut-il ?

Leonard est bientôt rejoint par ses trois amis : Redmond (Rupert Grint), Ardiane (Abby Quinn) et Sabrina (Nikki Amuka-Bird), tous portant des armes aux allures étranges, et ils expliquent patiemment à cette petite fille qu’ils reçoivent informations sur le destin de l’univers. La fin imminente du monde ne peut être évitée que si sa famille prend des décisions difficiles. Wen, Eric et Andrew devront décider lequel d’entre eux mourra volontairement pour empêcher la planète de s’immoler. Terriblement, ils font prisonnier la famille et leur fanatisme sectaire a un effet hypnotique, presque persuasif – et pourtant… se pourrait-il que l’une de ces personnes soit étrangement familière aux deux hommes ?

Eh bien, oui, ça pourrait l’être. C’est l’une des nombreuses choses dans cette histoire qui n’est pas résolue de manière satisfaisante – ou laissée mystérieusement non résolue de manière satisfaisante. Les explications rationnelles / irrationnelles de ce qui semble se produire sont juxtaposées de manière assez prévisible et la finale ambiguë est profondément ridicule. Le précédent film de Shyamalan, l’excellent thriller d’horreur Old, a montré qu’il est certainement capable de maintenir une bonne idée jusqu’à la ligne d’arrivée. Malheureusement, pas cette fois.

Knock at the Cabin sort le 3 février aux États-Unis et au Royaume-Uni.



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