La Banque mondiale promet une « concessionnalité » dans la restructuration de la dette


© Reuters. PHOTO DE DOSSIER : Un participant se tient près d’un logo de la Banque mondiale au Fonds monétaire international – Assemblée annuelle de la Banque mondiale 2018 à Nusa Dua, Bali, Indonésie, le 12 octobre 2018. REUTERS/Johannes P. Christo

BENGALURU (Reuters) – La Banque mondiale « accordera autant de concessionnalité que possible au traitement de la dette » des économies en difficulté, a déclaré samedi son président lors d’une réunion avec le Fonds monétaire international, l’Inde, la Chine et d’autres pays créanciers.

Les remarques interviennent au milieu des appels de la Chine, le plus grand créancier bilatéral du monde, selon lesquels les prêteurs mondiaux devraient réduire les prêts accordés aux pays en développement touchés par l’impact de la guerre russo-ukrainienne et de la pandémie de COVID-19.

Les États-Unis, quant à eux, ont critiqué à plusieurs reprises la Chine pour ses « traînements » sur l’allégement de la dette de dizaines de pays à revenu faible et intermédiaire.

« La Banque mondiale s’est engagée à fournir des flux positifs nets d’une manière qui maximise la concessionnalité dans le processus de restructuration », a déclaré David Malpass lors de la table ronde mondiale sur la dette souveraine dans la ville indienne de Bengaluru en marge de la réunion des dirigeants financiers du G20.

« Nous accorderons autant de concessionnalité que possible au traitement de la dette. »

Malpass a également déclaré qu’il avait pris note des « remarques constructives » d’un vice-gouverneur de la banque centrale chinoise lors d’une réunion du G20 vendredi qui « ont permis d’avancer » sur le règlement des problèmes de dette.

Reuters a rapporté plus tôt ce mois-ci que l’Inde, l’actuel président du bloc du G20, rédige une proposition pour que les pays du G20 aident les pays débiteurs en demandant aux prêteurs de prendre une large décote sur les prêts.

Vendredi, le ministre chinois des Finances, Liu Kun, a déclaré aux dirigeants financiers du G20 que les institutions financières internationales et les créanciers commerciaux devraient suivre le principe « action conjointe, fardeau équitable » dans le règlement de la dette.



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