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Le gouvernement belge a annoncé lundi avoir signé un accord avec l’énergéticien français Engie pour prolonger de dix ans deux des sept réacteurs nucléaires exploités en Belgique, à partir de novembre 2026.
Les deux parties négociaient âprement depuis des mois sur les conditions de la prolongation, décidée en mars 2022 par la Belgique pour garantir son approvisionnement énergétique au-delà de 2025, sur fond d’incertitudes liées à la guerre en Ukraine.
L’Etat belge et l’énergéticien avaient déjà convenu de créer une coentreprise à 50/50 pour gérer les deux réacteurs prolongés, dans le cadre d’un pré-accord annoncé en juillet.
Annonçant l’accord lors d’une conférence de presse à Bruxelles, le Premier ministre belge Alexander De Croo a déclaré qu’il permettrait au pays de reprendre le contrôle de son « destin énergétique ».
« Cette production d’énergie, naturellement extrêmement efficace, est une forme d’énergie qui ne produit pas de gaz à effet de serre et où l’État belge deviendra un partenaire important », a déclaré M. De Croo.
« Dans le passé, très souvent, on disait que les décisions relatives à la politique énergétique en Belgique ne se prenaient pas en Belgique, mais se prenaient dans d’autres capitales. Avec ces décisions, les décisions seront prises dans notre pays. »
Le gouvernement belge avait annoncé le 18 mars sa décision de reporter de dix ans son retrait total du nucléaire, initialement prévu pour 2025. Les sept réacteurs devaient cesser la production par étapes entre fin 2022 et 2025, et l’un d’eux était déjà fermé fin septembre.
Mais le groupe Engie a exigé un certain nombre de conditions de faisabilité, dont un plafonnement des coûts de traitement des déchets radioactifs et des combustibles usés.
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