La Commission européenne refuse de soutenir le chef des transports qui a pris des vols gratuits vers le Qatar


La Commission européenne a refusé de soutenir son haut responsable des transports, qui fait face à une enquête interne pour avoir enfreint les règles de l’UE lorsqu’il a signé ses propres vols gratuits vers le Qatar.

Un porte-parole de la Commission a été interrogé sur la question de savoir si l’exécutif européen conservait sa confiance dans le directeur général du département des transports, Henrik Hololei, après avoir révélé qu’il avait personnellement décidé qu’il n’y avait pas de conflit d’intérêts lorsqu’il avait pris des billets gratuits pour Qatar Airways pendant que son équipe négociait un ciel ouvert. traiter avec Doha.

S’exprimant lors d’un briefing quotidien pour les journalistes, le porte-parole a refusé de dire si la Commission avait toujours confiance en Hololei, répondant : « Nous ne pouvons tirer aucune conclusion avant d’avoir établi les faits ».

La Commission a lancé une enquête interne sur Hololei à la suite des révélations de POLITICO selon lesquelles il aurait accepté des vols gratuits du gouvernement qatari alors que son équipe négociait un important contrat d’aviation vital pour la propre compagnie aérienne de l’État du Golfe.

Le responsable estonien a volé gratuitement en classe affaires sur Qatar Airways neuf fois entre 2015 et 2021, selon les détails obtenus par POLITICO grâce à des demandes d’accès à l’information.

« Le service compétent de la Commission, qui est la DG HR, examine le contexte et les circonstances de ces missions, donc il rassemble essentiellement les faits autour de ces missions », a déclaré le porte-parole, qui a refusé d’indiquer quand la Commission annoncera l’enquête. résultat. Le porte-parole a ajouté: « Nous voulons procéder rapidement, rapidement et efficacement. »

Lundi, la Commission a déclaré que si Hololei est reconnu coupable, les sanctions seront conformes au statut du personnel de l’UE.

Dans le cadre de ces procédures, s’il existe des preuves d’actes répréhensibles, la Commission peut adresser un avertissement au fonctionnaire; engager sa propre procédure disciplinaire ; ou saisir un conseil de discipline. Les sanctions vont d’un avertissement écrit à la révocation d’un fonctionnaire de son poste et à une réduction de pension.





Source link -44