La controverse sur la pédopornographie obscurcit les récompenses du plus prestigieux festival de bande dessinée de France

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Le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême a décerné cette année à l’auteur français Riad Sattouf le « grand prix », le prix le plus prestigieux du deuxième plus grand festival européen consacré aux romans graphiques.

Sattouf, de mère française et de père syrien, s’est fait un nom dans le milieu avec L’arabe du futurune série autobiographique débutée en 2015. Les lecteurs découvrent la Syrie, la Libye et la France à travers les yeux d’un enfant d’abord, puis d’un adolescent.

Beaucoup ont loué son travail pour faire connaître les deux pays arabes via un autre prisme que la guerre, qui faisait rage dans les années 2010.

Sattouf a été acclamé lors de l’attribution du prix et aurait déclaré « soyez passionné, lisez les livres des anciens, exprimez-vous comme vous le souhaitez, méfiez-vous de toutes les idéologies, soyez indigné par toutes les formes d’intimidation et de censure, refusez-les ». Profitez de la liberté d’expression, unique en France, soyez libres, écrivez des livres, encore et encore !

Son discours passionné peut, bien sûr, faire référence à des régimes oppressifs. Mais beaucoup ont également choisi ses mots pour être un message de soutien à l’écrivain annulé Bastien Vivès.

La polémique sur la pédopornographie s’abat sur le festival

Dans son roman graphique autobiographique Back to School de 2005, Sattouf raconte une fois où il a visité une école secondaire (pour les 11 à 14 ans en France) à 27 ans, afin d’écrire un livre.

Il parle de la jeune Salomé, décrite comme une adolescente séduisante qui n’a d’yeux que pour lui. À plusieurs reprises, il tire son string sortant de son pantalon, et se souvient l’avoir vue en soutien-gorge au moins 50 fois.

Le travail de Riad Sattouf n’est en rien comparable au travail extrêmement graphique de Vivès. Cependant, certains utilisateurs de médias sociaux ont également déclaré que Sattouf avait publié des œuvres d’art problématiques dans la partie.

Le travail de Vivès devait être honoré au festival, mais lui et ses éditeurs sont actuellement sous enquête pour promotion de la pédopornographie. Plusieurs de ses romans mettent en effet en scène des viols d’enfants mineurs, souvent dans des situations incestueuses.

L’affrontement qui a opposé les défenseurs des droits de l’enfant et de la lutte contre les violences sexuelles aux défenseurs de la liberté d’expression illimitée des artistes a pesé lourdement sur l’événement de cette année.

De nombreux auteurs ont choisi de soutenir Vivès, la plupart restant anonymes par crainte de contrecoups, arguant que la liberté d’expression doit aussi englober les fantasmes interdits.

Quoi qu’il en soit, publier des images représentant un mineur de manière pornographique est illégal en France, y compris à l’art.

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