La Cour suprême des relations de vie rejette la demande d’enregistrement des relations de vie avec le Centre : Nouvelles de l’Inde.

La Cour suprême rejette la demande d’enregistrement des relations de cohabitation

La Cour suprême indienne a rejeté lundi une demande d’élaboration de normes pour l’enregistrement de chaque relation de cohabitation avec le Centre. Le tribunal a qualifié cette idée d’insensée et a demandé à l’avocate de la requérante si elle voulait favoriser la sécurité de ces personnes ou si elle voulait qu’elles n’entrent pas dans des relations de cohabitation. L’avocate a répondu que le requérant souhaitait que la relation soit enregistrée pour renforcer sa sécurité sociale. Le banc, dirigé par le juge en chef DY Chandrachud, a déclaré que l’enregistrement des relations de cohabitation n’était pas une responsabilité du Centre. Il a également qualifié la demande de farfelue.

Le PIL déposé par l’avocate Mamta Rani

Le Public Interest Litigation (PIL) a été déposé par l’avocate Mamta Rani demandant au Centre d’établir des règles pour l’enregistrement des relations de cohabitation. Elle a cité une augmentation des crimes tels que le viol et le meurtre qui auraient été commis par des partenaires de cohabitation. Le document a également demandé l’élaboration de règles et de lignes directrices pour l’enregistrement de ces relations. La mort de Shraddha Walkar, prétendument causée par son partenaire résidant Aaftab Amin Poonawala, a été citée comme exemple de telles tragédies. Le PIL a déclaré que l’enregistrement des relations de cohabitation conduirait à la mise à disposition d’informations précises sur les partenaires résidants les uns sur les autres et autrement au gouvernement concernant leur état civil, leurs antécédents criminels et d’autres détails pertinents.

Arguments de l’avocate Mamta Rani

L’avocate Mamta Rani a expliqué que l’enregistrement des relations de cohabitation est important car il s’agit d’une forme de preuve. Elle a également déclaré que l’enregistrement offrirait une certaine mesure de protection contre les abus et la violence domestique. Elle a soulevé des exemples de cas où les femmes ont été chassées de leur propre maison et ont dû se battre pour récupérer leurs biens. Elle a également fait remarquer que les partenaires peuvent abandonner leurs responsabilités envers les enfants qu’ils ont eus ensemble.

Arguments contre le PIL

Le banc de la Cour suprême a également pris en compte les arguments contre le PIL. Les opposants ont déclaré que l’enregistrement des relations de cohabitation était une invasion de la vie privée et que cela pourrait entraîner des abus. On a également souligné que l’enregistrement pourrait compliquer les choses dans les cas de relations occasionnelles ou intermittentes.

Conclusion

L’affaire montre l’importance du droit à la vie privée et de la protection des données personnelles. Les tribunaux doivent s’assurer que les lois sont respectées tout en protégeant les droits des individus. Il est important de trouver un équilibre entre l’enregistrement des relations et la protection de la vie privée. La Cour suprême a rejeté la demande et a déclaré que c’était une responsabilité des partenaires eux-mêmes de décider s’ils voulaient enregistrer leur relation ou non.

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