[ad_1]
Un consortium composé de l’italien Eni et du français TotalEnergies a trouvé plus de gaz naturel au large de Chypre, renforçant les espoirs de l’Europe d’une rupture nette avec le gaz russe.
Une quantité préliminaire estimée de 2,0 à 3,0 billions de pieds cubes (tcf) de gaz naturel a été trouvée au puits Zeus 1 dans une zone offshore connue sous le nom de bloc 6, ont annoncé mercredi 21 décembre les deux sociétés et le ministère de l’énergie du pays.
2 000 milliards de tcf équivaut à environ 72 milliards de mètres cubes (bcm). La consommation annuelle de gaz de l’UE est estimée à 397 milliards de m3.
Il s’agit de la troisième découverte consécutive dans le bloc 6 et « confirme les perspectives prometteuses pour la région et son développement », a déclaré Eni.
La Méditerranée orientale a livré certaines des plus grandes découvertes de gaz naturel de la dernière décennie et la découverte de mercredi intervient alors que l’Union européenne recherche de nouvelles sources d’approvisionnement en gaz suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Le consortium a signalé en août une découverte estimée à 2,5 tcf dans le puits Cronos-1 du bloc 6 et des quantités trouvées dans Calypso-1 en 2018.
Chypre a autorisé plusieurs blocs bordant sa côte sud. Il a signalé sa première découverte de gaz naturel en 2011, bien que les quantités n’aient pas encore été mises en ligne.
Son programme d’exploration est vivement contesté par la Turquie, qui a envahi le tiers nord de Chypre en 1974 après un bref coup d’État d’inspiration grecque.
Ankara cite des juridictions qui se chevauchent soit sur son propre plateau continental, soit dans les eaux d’un État chypriote turc dissident qu’il ne reconnaît qu’au nord de Chypre.
Le gouvernement chypriote grec internationalement reconnu de Chypre, considéré comme représentant toute l’île, rejette ces allégations.
(Édité par Georgi Gotev)
[ad_2]
Source link -42