« Building Relationships » est un jeu décalé où les joueurs incarnent une maison sur une île, cherchant à établir des connexions avec d’autres bâtiments, comme un moulin et une tente. Avec un humour absurde et des mécaniques de mouvement uniques, le jeu évoque des comparaisons avec « Katamari Damacy ». Il propose également des mini-jeux inspirés de la construction de meubles et des rencontres. La démo, disponible lors du Steam Next Fest, dégage un charme irrésistible malgré sa simplicité.
Objectophilie. C’est le terme qui semble le plus proche de l’idée d’une attirance pour les bâtiments, même s’il englobe en réalité une affection pour des objets inanimés. Cependant, après avoir joué à Building Relationships, il est clair qu’un nouveau terme pourrait être nécessaire, tant ce jeu est susceptible de toucher un large public. Oui, vous avez bien lu : un jeu vous permet d’éprouver de l’excitation envers de véritables structures, et la démo proposée lors du Steam Next Fest est vraiment convaincante.
La démo du Steam Next Fest est sans conteste plaisante. Pour mettre un peu de contexte, Building Relationships est un jeu pour le moins original où vous incarnez une maison, ayant pour mission de développer des relations, tant au sens littéral qu’au sens figuré. Lorsque je dis que vous êtes une maison, je suis sérieux : vous n’avez pas d’yeux, ni de bras, juste un bâtiment qui se déplace en roulant sur l’île.
Au fil de votre parcours, vous rencontrerez divers autres bâtiments, tels qu’un moulin à vent prénommé Millie et une tente nommée Tenet, ce qui soulève de nombreuses interrogations sur ce qui constitue un bâtiment. Je suis certain que ce débat continuera à se poser pendant des années sans qu’un consensus ne se dégage. Étonnamment, malgré l’absence d’expressions faciales, la tension romantique entre deux bâtiments est tangible.
Le jeu est proposé d’une manière qui semble incroyablement comique, avec des jeux de mots disséminés dans chaque recoin de la démo. J’ai souvent dû retenir un rire trop bruyant par crainte de me faire du mal, et bien que certaines situations soient absurdement drôles, je n’ai pas pu m’empêcher de rougir par moments.
Le gameplay se veut tout aussi amusant. Comme je l’ai mentionné, vous roulerez dans tous les sens, évoquant dans une certaine mesure Katamari Damacy, bien que sans le concept de créer une boule d’objets. Le système de mouvement ici est également très innovant.
Le créateur principal, Tanat Boozayaangool, a décrit le jeu comme « une randonnée ridicule » et cela correspond parfaitement. Vous aurez l’occasion d’interagir avec différents Chesters, des coffres au sein d’une polycule complexe qui vous fourniront des bonus de saut et des mouvements rapides, vous permettant ainsi de propulser votre maison à toute allure sur l’île. C’est un jeu que j’espère voir pris en charge par les speedrunners, juste pour explorer jusqu’où les dynamiques peuvent devenir absurdes.
Un mini-jeu interactif où vous créez des meubles pour vos partenaires potentiels, qui les consomment ensuite, ajoute une touche supplémentaire. Je suppose que les meubles de cet univers ne sont pas sensibles, car si ce n’est pas le cas, cela pourrait me causer un grand stress. Ce mini-jeu s’inspire visiblement des meubles Ikea, bien que certains modèles puissent être plus difficiles à gérer. Les amateurs de mini-jeux de pêche seront ravis d’apprendre que certains éléments rappellent Stardew Valley, mais avec une mécanique de mouvement améliorée pour un défi plus intéressant.
La démo ne prendra pas beaucoup de votre temps, mais elle regorge d’un tel charme qu’elle réussit à captiver, même par ses aspects les plus rudimentaires. Les jeux de plateforme brillent souvent lorsqu’ils exploitent le ridicule de leur univers, et Building Relationships ne fait pas exception à la règle. Il ne me reste plus qu’à évaluer mes propres sentiments à l’égard des maisons, ce qui, j’en suis sûr, sera un sujet facile à aborder lors d’une séance de thérapie.