La devise iranienne chute à un niveau record alors que les épargnants achètent des dollars

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© Reuters. PHOTO DE FICHIER: Un marchand de devises pose pour une photo avec un billet d’un dollar américain et le montant donné lors de sa conversion en rials iraniens dans un magasin de change à Téhéran, Iran le 25 décembre 2022. Majid Asgaripour / WANA (Agence de presse de l’Asie occidentale) par Reuters

DUBAÏ (Reuters) – Le rial iranien a chuté samedi à un plus bas historique face au dollar américain malgré les mesures de la banque centrale visant à refroidir la demande de devises étrangères des épargnants inquiets de l’inflation et des perspectives économiques du pays.

Le rial s’échangeait à 575 000 sur le marché libre non officiel contre le dollar, contre 540 000 vendredi, selon le site de change Bonbast.com. Le site Web bazar360.com a également donné le taux à 575 000.

Avec une inflation annuelle de plus de 50 %, les Iraniens tentent de protéger la valeur de leur épargne en achetant des devises étrangères ou de l’or.

Cherchant à calmer le marché et à apaiser la demande de dollars, la banque centrale a levé samedi l’interdiction faite aux bureaux de change privés de vendre des devises fortes.

La semaine dernière, il a ouvert un centre de change pour permettre aux Iraniens ordinaires d’acheter des devises étrangères, mais certains analystes du marché ont déclaré que cette décision n’avait pas encore freiné l’appétit pour les billets verts.

« Alors que certains analystes s’attendaient à ce qu’avec l’ouverture de ce centre, les échanges émotionnels sur le marché libre diminuent, le dollar a poursuivi son mouvement haussier (…) et la ferveur est devenue encore plus intense sur le marché à terme », a déclaré le site économique Ecoiran. .

Le rial a perdu près de 45 % de sa valeur depuis le début des manifestations nationales à la suite de la mort en garde à vue d’une jeune Iranienne kurde en septembre.

Les troubles ont posé l’un des plus grands défis au régime théocratique en Iran depuis la révolution islamique de 1979.

Les négociants en devises affirment que la dépréciation du rial découle en partie des troubles et de l’isolement accru de l’Iran face aux sanctions occidentales concernant son bilan en matière de droits de l’homme et à l’utilisation par la Russie de drones de fabrication iranienne en Ukraine.

La réimposition des sanctions américaines en 2018 par le président de l’époque, Donald Trump, a nui à l’économie iranienne en limitant les exportations de pétrole de Téhéran et l’accès aux devises étrangères.

Depuis septembre, les pourparlers nucléaires entre l’Iran et les puissances mondiales pour freiner le programme nucléaire de Téhéran en échange de la levée des sanctions sont au point mort, aggravant les attentes économiques pour l’avenir de l’Iran.

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