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Les entreprises technologiques, en particulier les grandes telles que Google et Apple a fait l’objet d’un examen minutieux et d’une législation antitrust du monde entier au cours des dernières années. Ils sont principalement accusés de monopole ou d’utiliser leur pouvoir et leur accès à leur avantage, en étouffant la concurrence.
L’affaire d’aujourd’hui concerne Google et le Canada. Le Canada travaille sur un nouveau projet de loi surnommé la « Loi sur les nouvelles en ligne » ou le projet de loi C-18. Si elle était promulguée, elle obligerait Google à payer les éditeurs pour l’utilisation des informations de leur contenu. Et Google décide de tester de ne montrer aucune nouvelle aux Canadiens, rapporte 9to5Google.
Google teste un bloc complet de contenu d’actualités dans la recherche au Canada auprès d’un petit pourcentage d’utilisateurs, en réponse au projet de loi C-18
Le « Online News Act » ou le projet de loi C-18 obligerait Google et d’autres géants de la technologie à conclure des accords avec des organes de presse du pays lorsque leurs produits (dans notre cas ici, nous parlons de la recherche) utilisent le contenu de journalistes ou de médias. Vous sachez que lorsque vous recherchez quelque chose, Google utilise des « extraits » pour vous donner l’information exacte, en prenant le texte d’une publication d’actualité. De cette façon, vous obtenez souvent votre réponse même sans aller sur le site d’actualité. C’est principalement ce que Bill C -18 essaie de compenser.
Maintenant, Google effectue un test pour un petit pourcentage d’utilisateurs, 4 %, situés au Canada. Le test bloque le contenu des actualités dans la recherche. Il serait en direct pendant cinq semaines et comprendrait du contenu de radiodiffuseurs et de journaux canadiens.
Un porte-parole de Google a déclaré que l’entreprise teste « les réponses potentielles des produits au projet de loi C-18 » et exprime sa préoccupation que « le C-18 est trop large et, s’il reste inchangé, pourrait avoir un impact sur les produits que les Canadiens utilisent et sur lesquels ils comptent tous les jours ».
D’un autre côté, le ministre du Patrimoine canadien Pablo Rodriguez avait quelque chose à dire sur le test sur Twitter :
C’est pourquoi nous avons introduit la loi sur les informations en ligne. Les géants de la technologie doivent être plus transparents et responsables envers les Canadiens. (2/2)
—Pablo Rodriguez (@pablorodriguez) 23 février 2023
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