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La Fifa a confirmé qu’elle avait fait appel de la décision du tribunal arbitral du sport d’annuler l’interdiction à vie d’Yves Jean-Bart, l’ancien président de la Fédération haïtienne de football (FHF), en raison de préoccupations concernant « de très graves vices de procédure et de fond » dans le verdict.
Jean-Bart – connu sous le nom de «Dadou» – a été banni par le comité d’éthique de la Fifa en novembre 2020 pour harcèlement et abus sexuels présumés contre des footballeuses après une série d’enquêtes du Guardian.
L’homme de 75 ans, qui nie les allégations, a fait appel devant Cas et l’affaire a été entendue par une formation arbitrale fin mars 2022, qui a « constaté à l’unanimité le manque de cohérence et les inexactitudes dans les déclarations des victimes et des témoins présentées par Fifa » lorsqu’elle a annoncé sa décision le mois dernier.
Mais après avoir également rejeté une tentative de Jean-Bart de récupérer son poste de président de la FHF, la Fifa a maintenant confirmé qu’elle avait interjeté appel contre le verdict de Cas auprès du Tribunal fédéral suisse et accusé le panel de « non-évaluation d’éléments de preuve clés ». .
« Après avoir soigneusement analysé le prix Cas, la Fifa craint que ce prix ne contienne un certain nombre de vices de procédure et de fond très graves, y compris l’incapacité du panel Cas à évaluer les éléments de preuve clés qui ont été proposés par la Fifa », lit-on dans un communiqué.
« En conséquence, la Fifa peut confirmer qu’elle a déposé un recours contre la décision de la Cas devant le Tribunal fédéral suisse, demandant son annulation et son renvoi à la Cas. La Fifa reste fermement engagée à protéger les victimes d’abus sexuels et d’inconduite dans le football et continuera d’appliquer la « tolérance zéro » à de tels actes perpétrés par des personnes relevant de sa juridiction. »
Selon les statuts de la Cas, elle n’autorise généralement les recours que « pour un nombre très limité de motifs », y compris la « violation des règles procédurales élémentaires (par exemple la violation du droit à un procès équitable) ». Human Rights Watch a remis en cause la décision de Cas de statuer en faveur de Jean-Bart après avoir affirmé que certaines victimes présumées avaient été «menacées au silence», tandis que le syndicat international des joueurs, Fifpro, a fait part de ses inquiétudes concernant «des menaces graves, explicites et largement documentées » qu’elle dit ont été faites à l’encontre des personnes appelées à témoigner contre Jean-Bart.
La Fifa a nommé un comité de normalisation pour superviser la FHF en décembre 2020 après que Jean-Bart a été initialement interdit par son comité d’éthique. Mais il a annoncé son intention de revenir en tant que président au début du mois lors d’une conférence de presse. « Il a été élu président pour quatre ans, et son mandat n’est pas terminé », a déclaré son avocat, Claude Ramoni. Jean-Bart a également révélé qu’il avait écrit à la Fifa pour exiger qu’il soit rétabli dans son rôle.
Cependant, une lettre envoyée la semaine dernière par le responsable des associations membres de la Fifa, Kenny Jean-Marie, à Luis Hernandez – le président du comité de normalisation – qui a été vue par le Guardian a déclaré que la demande de Jean-Bart avait été rejetée. « Nous nous référons aux courriers du 24 février 2023 que nous avons reçus de Me Yves Jean-Bart et de ses avocats », écrit Jean-Marie.
« A cet égard, à toutes fins utiles, nous tenons à préciser que le Bureau du Conseil de la Fifa a décidé le 11 décembre 2020, sur la base de l’art 8 alinéa 2 des statuts de la Fifa, de nommer une commission de normalisation pour la FHF, déchargeant ainsi le comité exécutif de la FHF de ses fonctions.
Un porte-parole de Jean-Bart a été contacté pour un commentaire.
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