La France promet 20 milliards d’euros dans la technologie et l’innovation énergétique avant 2024

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La France investira au total environ 20 milliards d’euros dans la transition technologique et énergétique au cours de cette année et de la suivante, selon une évaluation préliminaire du plan France 2030 d’octobre 2021, présentée par le gouvernement vendredi 18 novembre.

Lire l’article original en français ici.

Alors que plus de 10 milliards d’euros devraient être investis pour soutenir l’innovation et accompagner la transition de l’industrie dans le cadre du plan France 2030 cette année, le gouvernement s’est engagé à investir le même montant pour 2023. En 2022, l’argent a financé environ 1 700 projets.

« France 2030 donne les moyens d’écrire l’histoire aujourd’hui », a déclaré le président français Emmanuel Macron dans la brochure presse reçue à l’annonce du plan pour 2023.

La Première ministre Elisabeth Borne a déclaré Les Échos qu’il est désormais « plus important que jamais d’accélérer la mise en œuvre ».

Alors que l’engagement initial de Macron pour France 2030 s’élevait à 30 milliards d’euros lorsqu’il a annoncé le plan pour la première fois l’année dernière, l’engagement total a maintenant atteint 54 milliards d’euros, dont 8,4 milliards d’euros ont déjà été alloués pour 2022.

Macron présente les objectifs 2030 de la France, adossés à 30 milliards d’euros

Le président français Emmanuel Macron a présenté mardi 12 octobre un plan d’investissement massif, « France 2030 ». Doté de 30 milliards d’euros, le plan soutiendra l’innovation dans des projets phares tels que les réacteurs nucléaires de petite taille et le premier avion à faible émission de carbone.

Innovation énergétique

Pour l’énergie, le gouvernement a annoncé des investissements d’un montant de 169 millions d’euros pour l’année. Cependant, en réalité, les projets énergétiques devraient bénéficier de plus de 5,7 milliards d’euros destinés aux fonds d’investissement, à la recherche, au soutien aux entreprises, au transport et aux matières premières.

Les fonds doivent être répartis de manière à ce que, d’ici 2030, la moitié soit consacrée à la décarbonation de l’économie, tandis que l’autre devrait aller aux acteurs émergents et innovateurs « sans impact négatif sur l’environnement ».

Les 1,6 milliard d’euros restants n’ont pas encore été alloués pour 2023.

L’objectif est d' »avoir engagé 20 milliards d’euros d’ici fin 2023″, a déclaré Borne, qui a fréquenté vendredi le laboratoire Charles Fabry de l’université Paris-Saclay, actuellement bénéficiaire des fonds France 2030 pour un projet d’ordinateur quantique.

En d’autres termes, les deux tiers des 30 milliards d’euros initialement annoncés pour 2030 ont déjà été investis en seulement deux ans.

Le financement du projet NUWARD, ainsi que trois autres projets « identifiés » de création de petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR), qui figurent parmi les projets phares annoncés par Macron l’an dernier, seront sécurisés l’année prochaine, a également annoncé le gouvernement alors qu’il a présenté l’évaluation préliminaire.

Le financement des projets débutera à la fin du premier trimestre 2023, avec l’objectif de construire le premier SMR en 2030.

Cela devrait réduire les coûts pour l’industrie nucléaire et « permettre à de nombreux pays de remplacer leurs centrales thermiques (gaz et charbon) de capacité similaire pour décarboner leur mix électrique », selon la brochure de presse du gouvernement.

L’innovation pour le nucléaire

Sur les 54 milliards d’euros prévus dans le plan 2030, le développement des SMR devrait bénéficier de 1,2 milliard d’euros.

L’innovation est également au menu, puisque le plan prévoit également un appel à projets de « réacteurs nucléaires innovants » qui, s’ils sont retenus, bénéficieront de « l’appui scientifique et technique du CEA (Commissariat aux énergies alternatives et à l’énergie atomique) » – un acteur majeur de la recherche nucléaire française.

La France prévoit également d’investir plus de 9 milliards d’euros pour le développement « complet » de son industrie de l’hydrogène d’ici 2030, a déclaré Borne. Avec ces fonds, la France augmenterait sa capacité d’électrolyse de 6,5 gigawatts (GW) pour la production de 650 000 tonnes d’hydrogène décarboné, créant au total 100 000 emplois.

Le plan d’innovation prévoit 1 milliard d’euros d’énergies renouvelables, notamment pour accélérer le processus d’industrialisation, que ce soit dans l’éolien – 2 GW d’éolien flottant d’ici 2030 – ou le solaire – 10 GW de production annuelle de cellules et de modules.

Deux millions de voitures électriques d’ici 2030

Des investissements devraient également être investis dans l’industrie des véhicules électriques.

Deux millions de véhicules électriques devraient être produits d’ici 2030, avec un objectif intermédiaire d’un million d’ici 2027, a également déclaré Borne.

Avec ce plan, la France prévoit également de travailler à la création du premier avion bas carbone, pour lequel elle a alloué un total de 1,5 milliard d’euros.

Les matières premières ne sont pas non plus en reste puisque la France consacrera 2,9 milliards d’euros à leur recyclage à grande échelle.

Cela inclut des projets qui se trouvent sur le sol français, comme le premier projet de mine de lithium que le gouvernement a récemment obtenu pour la région de l’Allier.

Le gouvernement a également décidé d’allouer 2,8 milliards d’euros pour former plus d’un million de personnes aux « métiers d’avenir ». Une partie de cet argent servira également à soutenir des projets tels que le Battery School récemment créée par une start-up Verkor, spécialisée dans la fabrication de batteries pour véhicules électriqueset ses 11 partenaires.

Par ailleurs, Borne a également annoncé que le gouvernement nommerait « France 2030 et investissements sous-préfets » pour accompagner les territoires en transition, notamment en facilitant le dialogue entre l’administration centrale et les collectivités territoriales.

[Edited by Daniel Eck/Nathalie Weatherald]



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