La Grèce va interdire les logiciels espions alors que le scandale des écoutes téléphoniques se développe

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ATHÈNES, Grèce (AP) – Les législateurs grecs sont sur le point d’approuver des plans visant à interdire les logiciels espions commerciaux après des semaines d’allégations selon lesquelles de hauts responsables gouvernementaux pourraient avoir été ciblés.

Les révélations ont nui au soutien du public au gouvernement de centre-droit du pays alors qu’il fait face aux élections de 2023.

Selon le projet de loi qui sera voté jeudi plus tard, l’utilisation, la vente ou la distribution de logiciels espions en Grèce seront passibles d’une peine de deux ans de prison minimum. Des garanties supplémentaires étaient également prévues pour les écoutes téléphoniques légales ainsi que pour l’embauche du directeur et des directeurs adjoints du Service national de renseignement, ou NIS.

S’exprimant au parlement, le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a décrit les réformes comme « une réponse institutionnelle audacieuse à un défi qui – et je tiens à le souligner – ne concerne pas seulement notre pays ».

Des informations parues dans les médias d’information selon lesquelles plusieurs membres du cabinet ainsi que d’autres hauts fonctionnaires et journalistes pourraient avoir été ciblés par le logiciel espion capable d’espionner les appels téléphoniques, les contacts et les données stockés et d’accéder aux microphones et caméras des appareils ont incité une enquête judiciaire enquête.

En août, un haut responsable du gouvernement et le chef de la sécurité du pays ont démissionné à la suite de révélations selon lesquelles un homme politique socialiste qui a ensuite été élu à la tête du troisième plus grand parti grec avait fait l’objet d’une surveillance téléphonique du NIS qui, selon le gouvernement, avait été légalement sanctionnée.

Les démissions ont été suivies de semaines d’articles de journaux selon lesquels des hauts fonctionnaires étaient suivis à l’aide du logiciel espion Predator, qui est similaire au logiciel de surveillance Pegasus, plus connu.

Le gouvernement insiste sur le fait que ses agences n’ont jamais utilisé le logiciel espion.

L’utilisation et l’utilisation présumée de logiciels de surveillance dans les États membres de l’Union européenne font également l’objet d’une enquête en cours par une commission du Parlement européen, dont les membres se sont rendus à Athènes le mois dernier.

Face aux élections avant l’été prochain, le gouvernement du parti de centre-droit Nouvelle Démocratie du Premier ministre Mitsotakis a vu sa forte avance dans les sondages d’opinion ces dernières semaines souffrir des allégations d’écoutes téléphoniques et de la crise actuelle du coût de la vie.

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