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Les villes de France ont de nouveau été pratiquement paralysées mardi lors de la dernière manifestation nationale contre la réforme des retraites prévue par l’administration du président Emmanuel Macron.
Des milliers de personnes sont descendues dans la rue lors de multiples rassemblements. Le gouvernement veut faire passer l’âge de la retraite de 62 à 64 ans. Les syndicats et les partis de gauche résistent fermement.
Parmi les hommes politiques présents, Jean-Luc Mélenchon, leader du parti d’extrême gauche La France insoumise, s’est dit résolument du côté des travailleurs : « C’est une sorte de soulèvement citoyen du peuple qui proteste contre le fait qu’il ( le gouvernement) veulent leur enlever cette chose très simple, le droit de mener une existence humaine et donc d’arrêter de travailler après un certain âge parce que le corps, l’esprit, les nerfs, tout est usé. »
Les navetteurs ont connu un début de journée difficile, avec des transports réduits à un service minimal, mais les sondages montrent que de nombreuses personnes sont opposées aux réformes des retraites et la grève bénéficie d’un large soutien public.
« Je ne peux pas participer à la manifestation mais je suis avec eux, totalement ! Pour toutes les questions, pour les femmes, j’ai entendu dire que ce n’est pas égal », a déclaré un homme.
Une femme a ajouté : « Je pense qu’on nous demande de faire des efforts, etc., mais est-ce que le gouvernement fait des efforts ? Est-ce qu’ils font la même chose ? Je ne pense pas, je ne pense pas du tout . »
Ceux qui seront le plus touchés par les changements, à savoir les jeunes, ont également rejoint les grèves à certains endroits.
Les syndicats affirment que l’action s’est étendue à plus de secteurs que jamais auparavant. Ils ont promis de poursuivre les manifestations dans les semaines à venir.
Cependant, le gouvernement insiste sur le fait qu’il ne proposera que des modifications mineures et que le nouvel âge de la retraite n’est pas négociable.
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