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La Hongrie est perçue comme ayant le pire bilan de corruption dans le secteur public de l’UE, selon le dernier rapport de Transparency International.
Avec des scores allant de 42 à 46 sur 100, la Hongrie, la Bulgarie et la Roumanie sont loin derrière les trois premiers scandinaves de l’UE, avec le Danemark couronné meilleur de sa catégorie (90), suivi de la Finlande (87) et de la Suède (83), dans le Indice de perception de la corruption 2022 de l’ONG anti-corruption.
Le Danemark et la Finlande sont également en tête du classement mondial, cette dernière à égalité avec la Nouvelle-Zélande (87), grâce à leurs « institutions démocratiques fortes et leur respect des droits de l’homme », tandis que la Syrie et le Soudan du Sud (13) et la Somalie (12), « empêtrés dans conflits prolongés », soutiennent la liste en bas.
Le Luxembourg, le Royaume-Uni et l’Autriche ont vu leurs scores baisser de manière significative depuis 2017, tandis que l’Irlande est le seul pays membre de l’UE dont le score s’est amélioré. La Moldavie, qui a obtenu le statut de candidat à l’UE en juin dernier, a également amélioré son score.
Avec un score de 28, la Russie a l’un des résultats les plus bas d’Europe de l’Est, et son invasion à grande échelle de l’Ukraine en février dernier est un « rappel brutal de la menace que la corruption et l’absence de responsabilité du gouvernement représentent pour la paix et la sécurité mondiales, ” selon un communiqué de presse publié avec le rapport.
Le score de l’Ukraine n’est que légèrement supérieur (33), mais le pays a « entrepris d’importantes réformes et s’améliore régulièrement » depuis le début de la guerre.
Mais le conflit n’a pas mis fin à la corruption dans le pays, comme le montre le récent scandale qui a forcé le vice-ministre ukrainien de la Défense à démissionner – montrant que « les mécanismes anti-corruption du pays tiennent jusqu’à présent les fonctionnaires responsables », indique le rapport.
Le Royaume-Uni et le Qatar sont à des niveaux historiquement bas dans l’édition de cette année – bien que pour Doha, le rapport n’établisse pas de lien direct avec le soi-disant scandale de corruption du Qatargate qui a secoué Bruxelles.
L’indice utilise des données d’enquête basées sur des entretiens avec des experts et des hommes d’affaires de diverses sources (dont la Banque mondiale et le Forum économique mondial) pour classer 180 pays à travers le monde en fonction de leur niveau de corruption perçu, sur une échelle de 0 – ce qui signifie fortement corrompu — à 100.
Sa définition de la « corruption » se concentre sur des exemples spécifiques impliquant des agents publics, de la corruption au détournement de fonds publics, ainsi que sur la capacité des gouvernements à contenir la corruption dans le secteur public.
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