La Hongrie se refuse à l’arrestation de Poutine malgré le mandat d’arrêt de la CPI
La Hongrie, qui est membre de la Cour pénale internationale (CPI), a récemment signalé qu’elle ne pourrait pas arrêter le président russe, Vladimir Poutine, même si la CPI avait émis un mandat d’arrêt contre lui pour son implication présumée dans l’expulsion illégale d’enfants ukrainiens. Cette déclaration a été faite par le chef de cabinet du Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, Gergely Gulyas, la semaine dernière, qui a déclaré que la loi hongroise ne permettait pas d’arrêter Poutine en dépit d’être signataire du Statut de Rome, le traité qui a établi la CPI.
Les autorités hongroises ont également déclaré que leur gouvernement n’avait pas encore pris de position sur le mandat d’arrêt émis par la CPI contre Poutine. Le mandat d’arrêt a été déclaré juste après le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, mais vu que la CPI ne juge pas les personnes par contumace, il est peu probable que Poutine soit jamais jugé devant la CPI.
Les États-Unis n’étant pas membres de la CPI, le président Joe Biden a déclaré que le mandat d’arrêt contre Poutine était « justifié ». Le secrétaire d’État Antony Blinken a également appelé les pays de l’Union européenne à exécuter le mandat et à détenir Poutine et à remettre le dirigeant russe à la CPI s’il se rend.
La Hongrie, un allié de l’OTAN et membre de l’Union européenne, s’est souvent positionnée contre l’Occident, surtout en ce qui concerne la guerre en Ukraine. Le gouvernement hongrois, dirigé par Viktor Orbán, a refusé de se joindre à ses collègues de l’UE pour interdire les importations de pétrole russe après le début de la guerre.
Orbán a été critiqué en Occident pour ses liens amicaux avec Poutine, il a toujours été opposé à la livraison d’armes occidentales à l’Ukraine, ainsi qu’aux sanctions de l’UE contre la Russie. Budapest, avec le gouvernement turc, a également ralenti le processus d’ajout de la Finlande et de la Suède à l’OTAN.
L’administration Biden n’a pas invité la Hongrie et la Turquie au Sommet pour la démocratie de la semaine prochaine. Cela a été rapporté par la politique étrangère et est considéré comme une mesure prise en raison du recul démocratique et des politiques controversées de ces gouvernements. La Maison Blanche n’a donné aucun commentaire quant à cette décision.
Conclusion
La Hongrie continue à faire des vagues dans la politique mondiale. Bien qu’étant signataire du Statut de Rome, la Hongrie a annoncé qu’elle ne pourrait pas arrêter le président russe Vladimir Poutine s’il venait dans le pays, même s’il y avait un mandat d’arrêt de la CPI contre lui. Cette déclaration fait suite à une série de prises de position controversées du gouvernement hongrois ces dernières années, y compris le refus de rejoindre les sanctions contre la Russie après le début de la guerre en Ukraine. Avec la situation en Ukraine qui reste tendue, les relations entre la Hongrie et l’Occident pourraient encore se détériorer à l’avenir.
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