La justice belge suspend le traité controversé d’échange de prisonniers avec l’Iran


La Cour constitutionnelle belge a suspendu un traité controversé d’échange de prisonniers avec l’Iran sous la pression des militants.

L’accord de transfert mutuel des criminels condamnés a été approuvé par le parlement belge au cours de l’été, mais le tribunal a jugé que le traité présentait « un risque de préjudice grave et difficile à réparer » pour les opposants iraniens.

Les Iraniens en exil et les ONG ont qualifié l’accord proposé de « honteux » et ont déclaré qu’il permettrait à l’Iran de s’engager dans la « diplomatie des otages ».

Les critiques avaient également fait valoir que l’accord permettrait au terroriste iranien Assadollah Assadi d’être échangé et gracié.

L’ancien diplomate est purge actuellement une peine de 20 ans de prison en Belgique pour complot d’attentat à la bombe un rassemblement d’opposants iraniens près de Paris en juin 2018. Téhéran a rejeté les allégations selon lesquelles Assadi opérait sous les instructions des services de renseignement iraniens et a appelé à sa « libération inconditionnelle ».

« Il n’y a plus de base légale pour ce transfert », a déclaré l’avocat François Tulkens au tribunal belge.

La décision de suspendre le traité a été saluée par les dissidents iraniens. Les juges devront se prononcer sur la censure du traité dans les trois prochains mois.

Le ministre belge de la Justice, Vincent Van Quickenborne, a défendu l’accord tout en reconnaissant la nécessité de protéger les innocents du régime « autoritaire » iranien.

L’accord aurait pu permettre à l’Iran de libérer L’humanitaire belge Olivier Vandecasteeledétenu « illégalement » à Téhéran pour espionnage depuis février.

Un autre détenu en Iran — L’universitaire suédo-iranien Ahmadreza Djalali — a enseigné en Belgique et risque la peine de mort.



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