La justice belge suspend le traité d’échange de prisonniers avec l’Iran

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La plus haute juridiction belge a suspendu jeudi un traité controversé sur les échanges de prisonniers qui pourrait permettre le renvoi à Téhéran d’un diplomate iranien condamné pour terrorisme en Belgique.

« La Belgique sait ou doit savoir que l’Iran n’exécutera pas effectivement la peine », a déclaré le tribunal dans un communiqué.

Après avoir suspendu le traité, la Cour constitutionnelle devra désormais prendre une décision finale sur l’opportunité d’annuler le traité « dans les trois mois ».

Le diplomate iranien Assadollah Assadi a été condamné à 20 ans de prison par un tribunal correctionnel d’Anvers en février 2021 pour avoir comploté un attentat à la bombe contre un rassemblement organisé par des dissidents iraniens près de Paris. Une information des services de renseignement israéliens aux autorités européennes a stoppé l’attaque.

Le traité, qui prévoit le transfert d’un travailleur humanitaire belge actuellement détenu en Iran vers son pays d’origine, avait été approuvé par le parlement belge en juillet dernier.

Dix personnes qui étaient plaignantes au procès d’Assadi, ainsi qu’un mouvement d’opposition politique iranien en exil, le Conseil national de la résistance iranienne, ont alors demandé l’annulation du traité, craignant que le diplomate iranien ne soit immédiatement libéré à son arrivée dans son pays d’origine.

« La Résistance iranienne poursuivra la campagne politique et juridique jusqu’au bout pour garantir l’exécution de la justice et empêcher la libération du terroriste », a déclaré la présidente du CNRI, Maryam Radjavi, dans un communiqué.

Camille Gijs et Barbara Moens ont contribué au reportage.



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