La justice iranienne confirme la condamnation à mort d’un dissident irano-suédois

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Habib Farajollah Chaab a été condamné pour avoir prétendument dirigé un groupe qui a bombardé un défilé militaire à Ahvaz en 2018.

Téhéran, Iran – La Cour suprême iranienne a confirmé la condamnation à mort d’un dissident irano-suédois pour des activités « terroristes » présumées, signalant qu’il pourrait être exécuté prochainement.

Le média officiel de la justice iranienne a annoncé dimanche que la condamnation à mort de Habib Farajollah Chaab avait été confirmée pour avoir dirigé un groupe séparatiste arabe appelé le Mouvement de lutte arabe pour la libération d’Ahwaz.

Un tribunal inférieur avait prononcé la peine de mort pour « corruption sur terre » début décembre. L’Iran ne reconnaît pas officiellement le statut de double nationalité.

Le groupe, selon le site judiciaire, a lancé de nombreuses opérations « terroristes » sur le sol iranien, faisant de nombreux morts et blessés, dont une attaque en 2018 contre un défilé militaire qui a fait 25 morts et près de 250 blessés.

L’Iran a déclaré en 2020 que ses forces de sécurité avaient arrêté Chaab, basé en Suède, en Turquie et l’avaient emmené à Téhéran, sans dire où ni comment il avait été capturé.

« Chaab a été condamné à mort après plusieurs audiences en présence de son avocat… La Cour suprême a confirmé sa condamnation à mort », a rapporté l’agence de presse iranienne Mizan.

Relations aigries

Les relations de l’Iran avec la Suède se sont de plus en plus détériorées ces dernières années, en partie à cause des cas de Hamid Nouri, un ancien responsable iranien emprisonné en Suède pour des violations présumées des droits de l’homme, et d’Ahmadreza Djalali, un chercheur irano-suédois emprisonné à Téhéran pour des accusations d’espionnage.

Chaab n’est pas la seule personne incarcérée en Iran pour ses liens avec le groupe séparatiste arabe.

La semaine dernière, un tribunal d’Ahvaz a condamné à l’exécution six autres hommes accusés d’appartenir au groupe. Il a déclaré qu’ils « ont mis en œuvre les ordres de leurs dirigeants basés en Europe », y compris Chaab.

Les hommes ont été condamnés pour avoir mené des opérations «terroristes» distinctes entre 2017 et 2019 qui ont tué deux membres de la force paramilitaire Basij à Abadan et un membre des forces de l’ordre et un conscrit militaire au Khouzistan.

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