La moitié des Britanniques favorables au travail au bureau à temps plein, mais réclament une meilleure compensation pour les trajets après les critiques d’un patron du secteur de la vente au détail sur le télétravail.

La moitié des Britanniques favorables au travail au bureau à temps plein, mais réclament une meilleure compensation pour les trajets après les critiques d'un patron du secteur de la vente au détail sur le télétravail.

Une enquête révèle que 55 % des employés de bureau britanniques sont prêts à travailler cinq jours par semaine, bien qu’ils souhaitent renégocier leur rémunération et couvrir leurs frais de subsistance. Les dirigeants, de leur côté, envisagent d’offrir plus de flexibilité. La recherche montre que le retour au bureau pourrait améliorer la productivité, avec 75 % des employés estimant que cela favorise la collaboration. Un équilibre entre autonomie et espaces de travail partagés est crucial pour maximiser l’innovation.

Les Aspirations des Travailleurs de Bureau au Royaume-Uni

Une enquête récente révèle que 55 % des employés de bureau au Royaume-Uni se disent prêts à travailler cinq jours par semaine, mais cela pourrait avoir des implications financières pour les employeurs. Lors d’un sondage auprès de 2 000 travailleurs, il a été noté que 51 % d’entre eux chercheraient à renégocier leur package de rémunération si une telle demande leur était faite. De plus, 24 % des participants espèrent que leurs frais de subsistance seront couverts lors des jours passés au bureau.

Les Attentes des Employeurs et la Flexibilité au Travail

La même étude a également interrogé 500 dirigeants d’entreprise, et 59 % d’entre eux envisagent de renégocier les conditions de travail avec leurs équipes. En parallèle, 47 % des dirigeants se disent prêts à offrir des horaires plus flexibles pour aider les employés à éviter les heures de pointe. Un autre aspect intéressant de cette recherche est le fossé de genre concernant la flexibilité au travail. En effet, 23 % des hommes rapportent bénéficier de plus de flexibilité par rapport à 14 % des femmes. Les hommes semblent également plus enclins à discuter avec leur employeur au sujet d’une renégociation de leur package (58 % pour les hommes contre 43 % pour les femmes).

Rosie McKinnon de l’application de taxi Gett a déclaré que malgré les opinions partagées sur le travail flexible, il existe un consensus général sur le fait que le retour au bureau améliore la performance individuelle et collective. Une majorité d’employés (plus de la moitié) pense qu’ils seraient plus productifs en travaillant au bureau cinq jours par semaine. De plus, 75 % estiment que le bureau favorise la collaboration, et 77 % affirment que leur travail en pâtit s’ils ne connaissent pas bien leurs collègues.

Les dirigeants d’entreprise partagent également cette préoccupation, 71 % d’entre eux pensant qu’une équipe entièrement à distance pourrait nuire à la productivité. Près d’un tiers des dirigeants interrogés ont déclaré avoir des employés présents au bureau cinq jours par semaine. Toutefois, seulement 31 % des employés associent la « liberté totale » sur le moment et le lieu de travail à la définition du « travail flexible ». Malgré cela, 74 % des travailleurs de bureau utilisent leur temps de trajet de manière productive, un comportement plus fréquent chez les jeunes adultes que chez les plus âgés.

Rosie McKinnon a ajouté que la recherche montre que la plupart des organisations souhaitent rester flexibles et adaptables face aux nouvelles politiques de travail. Toutefois, l’importance des espaces de travail partagés pour favoriser les connexions humaines demeure essentielle. En visant un équilibre entre vie professionnelle et personnelle, il est crucial de maximiser le temps passé avec les collègues pour collaborer et innover efficacement. Les entreprises qui offrent autonomie et flexibilité à leurs équipes s’efforcent d’optimiser les trajets pour améliorer la productivité de leurs employés.