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Londres (AFP) – La première dame ukrainienne Olena Zelenska a exigé lundi une « réponse mondiale » à l’utilisation de la violence sexuelle comme arme de guerre, affirmant que les procureurs de Kyiv enquêtaient sur plus de 100 crimes possibles commis par des soldats russes.
S’exprimant lors de la conférence « Preventing Sexual Violence in Conflict Initiative » à Londres, Zelenska a déclaré que les enquêtes ne représentaient « qu’une petite » fraction du nombre réel de crimes de ce type commis dans le conflit ukrainien.
« Les opportunités pour les occupants se sont élargies pour humilier les Ukrainiens et malheureusement, la violence sexuelle et les crimes sexuels font partie de leur arsenal », a-t-elle déclaré.
« Tout le monde est au courant du grand nombre de viols », a-t-elle déclaré aux délégués le premier jour de l’événement organisé par le gouvernement britannique.
« Ils (les soldats russes) sont très ouverts à ce sujet. »
Mais les victimes avaient peur de dénoncer la stigmatisation et craignaient que les responsables ne reviennent et ne recommencent, a averti Zelenska.
« C’est pourquoi il est extrêmement important de reconnaître cela comme un crime de guerre et de traduire tous les auteurs en justice », a-t-elle déclaré.
« Il doit y avoir une réponse mondiale à cela. Malheureusement, de tels crimes de guerre continueront dans le monde tant que les militaires penseront qu’ils peuvent continuer sans aucune punition. »
Le gouvernement ukrainien a lancé un programme de soutien pour aider les victimes de la guerre, qui, selon Zelenska, pourrait être un « premier pas vers une enquête et des poursuites ».
L’Ukraine cherche à mettre en place des initiatives similaires à l’extérieur du pays, comme en Allemagne et en République tchèque, a-t-elle ajouté.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, a annoncé la semaine dernière une nouvelle aide à l’Ukraine lors d’une visite à Kyiv, notamment un soutien aux victimes de violences sexuelles commises par des soldats russes.
La conférence réunit des représentants d’environ 70 pays pour lutter contre le fléau des violences sexuelles dans les conflits.
Il a entendu les lauréats du prix Nobel de la paix Nadia Murad et Denis Mukwege, qui ont remporté un prix conjoint en 2018 pour leur travail contre la question, ainsi que des survivants.
La Grande-Bretagne a lancé une campagne d’un an pour mettre en lumière le problème dans le cadre de sa présidence du groupe G8 des pays industrialisés en 2012, qui comprenait alors la Russie, soutenue par l’actrice hollywoodienne Angelina Jolie.
Elle a déclaré dans un message lors de la dernière réunion qu’il « doit y avoir une réponse mondiale décisive » à de telles agressions.
« Quand il n’y en a pas, cela envoie un message à la fois à la victime et à l’auteur que nous ne considérons pas vraiment cela comme un crime important qui doit être puni et empêché », a-t-elle ajouté.
© 2022 AFP
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