La présidence tchèque se concentre sur la protection des données personnelles des travailleurs des plateformes

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Un nouveau troisième texte de compromis de la présidence tchèque du Conseil de l’UE sur la directive sur les travailleurs des plateformes souligne davantage l’importance de la gestion algorithmique et de la protection des données personnelles des travailleurs.

Le texte, daté du 28 octobre et consulté par EURACTIV, consacre également le compromis de la présidence précédente selon lequel trois critères au lieu de deux doivent être remplis pour que la présomption légale soit déclenchée.

Le compromis sera présenté lors du prochain groupe de travail sur les questions sociales (SQWP) du Conseil de l’UE le 15 novembre, reporté à la date initiale du 7 novembre. EURACTIV comprend qu’il s’agit de la dernière réunion du groupe de travail avant que le texte n’atteigne le Comité des représentants permanents (COREPER) en décembre.

Les divergences de centre-droit persistent sur la directive sur les travailleurs de la plateforme

Les désaccords internes du centre-droit sur un compromis de travail sur la directive sur les travailleurs des plateformes ont été mis à nu lors d’un événement mercredi 19 octobre, où un ancien chauffeur d’Uber a interrompu l’événement pour critiquer les méthodes de lobbying des plateformes.

Gestion algorithmique

Le nouveau texte ajoute un article consacré aux « limitations de [the] traitement de données à caractère personnel au moyen de systèmes automatisés de contrôle ou de prise de décision ».

Elle stipule que les plateformes ne doivent pas traiter de données à caractère personnel sur l’état psychologique d’un travailleur au sujet de conversations privées ou lorsque la personne n’effectue pas de travail sur la plateforme.

Les considérants soulignent également que les travailleurs ne consentent pas toujours « librement » au traitement de leurs données personnelles, et qu’ils « ont rarement un véritable libre choix ou sont en mesure de refuser ou de retirer leur consentement sans préjudice de leur relation contractuelle, alors que ce consentement n’est pas nécessaire pour effectuer le travail de plateforme ».

Le texte ajoute qu’« il existe un net déséquilibre entre la personne effectuant le travail sur la plateforme et la plateforme de travail numérique exécutant les systèmes automatisés de surveillance ou de prise de décision ».

Le compromis de la présidence ajoute également un texte supplémentaire pour garantir qu’il existe des obligations d’information et de consultation lorsque des modifications sont apportées aux systèmes automatisés de contrôle ou de prise de décision.

Présomption légale

Dans la proposition initiale, la législation exigeait que si deux des cinq critères prédéfinis étaient remplis, le travailleur de la plateforme serait automatiquement considéré comme un employé. Dans un compromis diffusé à la mi-octobre, la présidence tchèque a maintenu la présomption légale d’emploi fondée sur des critères, mais a apporté quelques modifications importantes.

Prague a relevé le seuil qui déclenche la présomption réfragable à trois critères sur sept. Cette approche a été maintenue dans le nouveau texte, indiquant que la Présidence a le soutien d’une majorité d’Etats membres.

Les critères initiaux de la Commission comprenaient la détermination de la rémunération, des exigences telles que le port d’un uniforme, la surveillance des performances, l’interdiction pour les travailleurs d’organiser leur propre horaire de travail et la restriction de la possibilité de travailler pour quelqu’un d’autre.

La présidence tchèque a créé trois nouveaux critères, qui étaient auparavant combinés en un seul. Ils incluent la capacité des plateformes à limiter le pouvoir discrétionnaire des travailleurs de choisir leurs heures de travail, d’accepter ou de refuser des tâches et d’utiliser des sous-traitants et des substituts.

Une nouvelle clause a également été ajoutée, qui stipule que « lorsqu’une plateforme de travail numérique remplit l’un des critères [set out in the text] du seul fait qu’il respecte une obligation légale en vertu du droit de l’Union ou du droit national, ce critère n’est pas réputé rempli » aux termes de la directive.

Enfin, les autorités compétentes auront le pouvoir discrétionnaire de ne pas appliquer la présomption lorsqu’il est « manifeste » qu’elle sera réfutée – formulation qui existait déjà dans les versions précédentes du texte.

Ce qui est nouveau, cependant, c’est que le pouvoir discrétionnaire ne s’appliquera que lorsque les administrations nationales « vérifieront le respect de la législation pertinente ou l’appliqueront de leur propre initiative ».

Cette version édulcorée de la clause fait vraisemblablement suite à une réaction violente de la part de huit pays de l’UE, qui ont envoyé une lettre à la présidence tchèque et au commissaire aux droits sociaux Nicolas Schmit le 14 octobre pour avertir que «l’établissement de restrictions ou de dérogations à cette présomption légale ne ferait que perpétuer le déséquilibre existant entre les plates-formes et les personnes effectuant le travail de plate-forme aujourd’hui. »

Intermédiaires

Le nouveau texte du considérant souligne également que les travailleurs ayant une certaine forme de relation économique avec un intermédiaire plutôt que directement avec une plateforme numérique « entraîneraient souvent des responsabilités floues ».

En tant que telle, la directive doit garantir que les travailleurs passant par des intermédiaires bénéficient des mêmes droits et protections en vertu de la directive que les travailleurs de plateforme ayant une relation contractuelle directe avec une plateforme numérique.

[Edited by Luca Bertuzzi/Nathalie Weatherald]



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