Enquête sur le partygate : Boris Johnson publierait ses documents de défense lundi
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, se préparerait à affronter une enquête sur des allégations selon lesquelles il aurait menti au Parlement à propos du scandale du partygate. Il aurait l’intention de publier ses documents de défense lundi, selon une déclaration faite dimanche par le chancelier du duché de Lancaster, Oliver Dowden. Avant de témoigner mercredi, lors d’une session qui pourrait décider de son avenir politique, le comité des privilèges devrait publier le long mémoire de l’avocat de M. Johnson, Lord David Pannick, KC.
Les alliés soutiennent que le Premier ministre s’attend à ce que sa position soit « justifiée » après avoir soumis un compte rendu « détaillé et convaincant » de son cas, avec environ 220 000 £ (268 000 $) de l’argent des contribuables ayant déjà été alloués pour ses frais juridiques. Le document fournirait la preuve que M. Johnson n’a pas sciemment induit le Parlement en erreur.
Si le Premier ministre est convaincu d’outrage au Parlement, il pourrait être suspendu de la Chambre des communes et même faire face à une pétition de révocation, ce qui pourrait conduire à une élection partielle, donnant à ses électeurs la possibilité de le destituer.
Les conclusions de l’enquête pourraient également avoir un impact significatif sur l’avenir politique de Boris Johnson. Une suspension de 10 jours de séance ou plus pour lui pourrait finalement conduire à une élection partielle à son siège d’Uxbridge et de South Ruislip, qu’il détenait avec une majorité de 7 210 en 2019.
Le comité des privilèges est dirigé par Harriet Harman du Labour, bien que le panel de sept personnes ait une majorité conservatrice. Il publiera ses conclusions sur la question de savoir si M. Johnson a commis un outrage au Parlement et fera une recommandation sur toute sanction, mais la décision finale reviendra à l’ensemble de la Chambre des communes.
Le Premier ministre Rishi Sunak a déclaré qu’il n’essaierait pas d’influencer les députés du comité et a indiqué qu’il accorderait un vote libre aux députés conservateurs sur toute sanction qui pourrait être recommandée.
Des spécifications sur les détails de l’affaire
Dans un rapport intérimaire, le comité des privilèges a déclaré que les preuves suggèrent fortement que les violations des règles sur les coronavirus dans le n ° 10 auraient dû être « évidentes » pour M. Johnson. Ils examinent des preuves à au moins quatre reprises lorsqu’il a peut-être délibérément induit les députés en erreur en assurant aux Communes que les règles étaient respectées.
Le Sunday Times a rapporté que M. Johnson parlera de messages WhatsApp non divulgués auparavant de hauts fonctionnaires et de membres de son équipe de Downing Street montrant qu’il s’était fié à leurs conseils lorsqu’il a fait ses déclarations au Parlement. Il publiera également des messages montrant que d’autres hauts responsables de Downing Street pensaient que les rassemblements étaient couverts par «l’exemption sur le lieu de travail» dans les règles de verrouillage.
Les députés conservateurs auront un vote libre si le comité recommande des sanctions contre Boris Johnson. Cela suivra la pratique courante sur les questions internes.
Conclusion
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, fera face à une enquête sur des allégations selon lesquelles il aurait menti au Parlement à propos du scandale du partygate. Avant de témoigner mercredi, le comité des privilèges devrait publier le long mémoire de l’avocat de M. Johnson, Lord David Pannick, KC. Les alliés soutiennent que le Premier ministre s’attend à ce que sa position soit « justifiée » après avoir soumis un compte rendu « détaillé et convaincant » de son cas. Les conclusions de l’enquête pourraient avoir un impact significatif sur l’avenir politique de Boris Johnson. Une suspension de 10 jours de séance ou plus pour lui pourrait finalement conduire à une élection partielle à son siège d’Uxbridge et de South Ruislip.
Le Premier ministre fera valoir que la preuve démontre qu’il n’a pas sciemment induit le Parlement en erreur. Le rapport intérimaire du comité des privilèges a déclaré que les violations des règles sur les coronavirus dans le n ° 10 auraient dû être « évidentes » pour M. Johnson. Ils examinent des preuves à au moins quatre reprises lorsqu’il a peut-être délibérément induit les députés en erreur en assurant aux Communes que les règles étaient respectées. Le Sunday Times a rapporté que M. Johnson parlera de messages WhatsApp non divulgués auparavant de hauts fonctionnaires et de membres de son équipe de Downing Street montrant qu’il s’était fié à leurs conseils lorsqu’il a fait ses déclarations au Parlement.
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