Qari Abdul Rauf, ancien leader d’une bande de grooming à Rochdale, vit paisiblement dix ans après sa libération, malgré des promesses d’expulsion. Résidant toujours dans la ville où il a orchestré des crimes sexuels, il suscite l’indignation des habitants. Bien qu’il ait perdu une bataille pour son expulsion en 2018, Rauf reste au Royaume-Uni, ayant renoncé à sa citoyenneté pakistanaise. Pendant ce temps, le leader de l’opposition, Sir Keir Starmer, refuse une enquête nationale sur ces scandales.
Une Vie de Confort pour un Ancien Délinquant
Le leader d’une infâme bande de grooming mène une existence tranquille, dix ans après sa libération de prison, malgré des promesses d’expulsion. Qari Abdul Rauf, âgé de 55 ans, réside toujours à Rochdale, la ville où il a orchestré les agissements d’un groupe de neuf hommes asiatiques condamnés pour des crimes sexuels en 2012. Cette bande abhorrée a réussi à droguer jusqu’à 47 jeunes filles, certaines n’ayant que 12 ans, avant de les violer collectivement.
Emprisonné pendant six ans en 2012, Rauf a été libéré en novembre 2014 après avoir purgé seulement deux ans et demi. À l’époque, la ministre de l’Intérieur, Theresa May, avait annoncé qu’il serait renvoyé au Pakistan, une décision jugée « nécessaire pour le bien public ». Pourtant, plus d’une décennie après sa sortie de prison, Rauf vit toujours à Rochdale. Selon des informations, il travaillerait pour une application de livraison de repas et se déplacerait en toute aisance dans la ville, suscitant l’indignation des habitants.
La Colère des Voisins
Les résidents de Rochdale expriment leur dégoût face à la présence de Rauf. Une mère a confié : « C’est incroyable de voir ce monstre ici après tout ce qu’il a fait à ces jeunes filles. C’est inacceptable. Où va ce pays ? Pourquoi est-il encore là ? Mes enfants jouaient avec ses enfants à l’époque. » D’autres voisins partagent le même sentiment de colère, se demandant comment Rauf a pu rester au Royaume-Uni.
L’année dernière, il résidait dans une maison semi-détachée de trois chambres. Bien qu’il ait perdu une bataille pour son expulsion en 2018, il a tenté de contester la décision, affirmant que l’ordre d’expulsion violait ses droits humains en raison de sa famille au Royaume-Uni. Son appel a été rejeté, mais il demeure dans le pays. De plus, Rauf a renoncé à sa citoyenneté pakistanaise, ce qui le rend « apatride » et complique davantage son expulsion.
Cette situation survient alors que le leader de l’opposition, Sir Keir Starmer, a rejeté les demandes croissantes d’une enquête nationale sur le scandale des bandes de grooming. Lors d’une conférence de presse, il a critiqué des figures publiques, affirmant que l’exploitation sexuelle des enfants est une réalité absolument odieuse qui a longtemps été ignorée. Starmer a souligné son engagement à changer la manière dont ces affaires sont traitées, en s’attaquant aux mythes qui ont trop souvent empêché les victimes d’être entendues.