La revue Greenhouse Effect – cloches, chants d’oiseaux et piano à bulles | Musique classique

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Ees habitués de Barbican ne connaissent peut-être pas le Conservatory, un havre de verdure de style Kew Gardens qui chevauche les deux derniers étages de ce centre des arts. Il n’est généralement utilisé que pour des événements privés, mais ce concert, organisé par le promoteur d’événements de Gabriel Prokofiev, Nonclassical, invite 200 personnes à se promener pendant deux heures pendant qu’une douzaine de musiciens jouent dans différentes parties de l’espace.

Le Conservatoire est une vaste serre résonnante, avec beaucoup de bruit ambiant, et il convient à certaines des compositions les plus bruyantes de ce soir. Le quatuor Abstruckt joue une version exubérante de Music for Pieces of Wood de Steve Reich et quelques morceaux percutants de David Lang et Andy Akiho pour percussions accordées et ustensiles métalliques assortis, dont le son rebondit depuis la terrasse supérieure. Le sculpteur et contrebassiste américain Marcus Vergette interprète Tintinnabulation, où lui et un pianiste jouent une composition assez belle, atonale et écrite, qui ondule et résonne avec le claquement de quatre énormes cloches métalliques que Vergette a créées.

La pièce de Vergette porte apparemment sur la protection des espèces d’oiseaux en voie de disparition, tandis que Doppelbelichtung (Double exposition) de Carola Bauckholt poursuit ce thème avec un duo intrigant pour violon et chant d’oiseau enregistré, brillamment interprété par Linda Jankowska en utilisant une variété de grincements, d’harmoniques et de jeux aigus. Le thème environnemental qui devait unifier ce concert était parfois un peu maladroit : Polymer Hauntings de Claudia Molitor, duo loufoque et déséquilibré pour piano préparé, est une parabole sur le plastique à usage unique, accompagnée de visuels plutôt didactiques – le piano à queue Bösendorfer était couronné dans du papier bulle et de la litière qui a ensuite été intégrée à la composition. Plus convaincante était une performance de Nocturne par l’artiste conceptuel hongrois Mátyás Wettl, où le quatuor Abstruckt a frappé des rythmes syncopés sur les interrupteurs de 16 lampes pendant que les lumières s’allumaient et s’éteignaient. C’est le genre de roman, de pièce théâtrale, un peu folle, qui fonctionne particulièrement bien dans un « événement » comme celui-ci.

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