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Se à Hong Kong aux premiers jours de la pandémie, le tendre drame de Lam Sum dépeint une ville hantée par l’incertitude économique et politique. Les devantures des magasins sont recouvertes d’avis de saisie et de faillite, tandis que les discussions sur le déménagement à l’étranger planent au milieu des conversations quotidiennes. En proie à des équipements défectueux, le service sanitaire à un seul homme géré par Chak, fatigué du monde (joué par la star de Cantopop Louis Cheung) est sur le point de s’effondrer. Lorsque sa mère malade lui demande si Dieu lui dit d’abandonner l’entreprise, Chak se déprécie comme un grain de poussière, si petit que même les divinités ne s’en apercevraient pas.
Embauchée à contrecœur comme aide supplémentaire lors de ses tournées de nettoyage, la mère célibataire Candy (Angela Yuen) entre dans la vie de Chak comme un tourbillon de chaos. Avec son attitude incroyablement ensoleillée et son sens de la mode coloré, Candy aurait pu apparaître comme un archétype de lutin maniaque; Yuen parvient à la place à donner un poids émotionnel à la bizarrerie capricieuse du personnage. Une séquence particulièrement dévastatrice voit le couple frotter la tache en forme humaine laissée par une âme sans nom décédée seule dans la misère, un autre grain de poussière oublié par le monde extérieur.
Alors que la douce dynamique entre Candy et Chak souligne l’importance de la compassion, le film est parfois étrangement moralisateur envers les décisions désespérées déclenchées par des difficultés financières. L’habitude de vol à l’étalage de Candy est traitée comme un trait de caractère imprudent à réformer par les principes et la générosité de Chak, plutôt qu’une question de nécessité. En fin de compte, il est quelque peu naïf de suggérer qu’il y a une vertu inhérente à endurer la pauvreté avec une noblesse qui se sacrifie.
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