La sécheresse en Irak affecte l’approvisionnement en eau potable et les rendements des cultures: groupe d’aide

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Bagdad (AFP) – En Irak frappé par la sécheresse, six ménages sur 10 ont vu leur accès à l’eau potable perturbé et un quart des agriculteurs ont vu les rendements agricoles chuter drastiquement cette année, selon une enquête publiée lundi.

L’Irak a été frappé par trois années de sécheresse, de faibles précipitations et des débits fluviaux réduits, et les Nations Unies l’ont classé cinquième pays le plus vulnérable à certains effets clés du changement climatique.

Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), un groupe d’aide actif dans ce pays riche en pétrole mais marqué par la guerre, a interrogé 1 341 ménages en août dans cinq provinces, dont Bassorah, Ninive et Anbar.

« Nous constatons les dommages continus causés par la crise climatique et hydrique en Irak », a déclaré James Munn, directeur national du NRC, dans un communiqué publié parallèlement aux résultats de l’enquête.

« Les gens voient leurs terres fertiles et leurs récoltes disparaître année après année. »

L’étude du NRC a révélé que « la crise a eu un impact immédiat sur l’accès à l’eau potable et à l’irrigation ainsi que sur la production des cultures », obligeant 35% des ménages à réduire la quantité de nourriture qu’ils consomment.

Soixante et un pour cent des ménages « ont déclaré que leur accès à l’eau potable et domestique avait été perturbé au cours de l’année écoulée », a indiqué le NRC.

Dans la province méridionale de Bassorah, où les fleuves Tigre et Euphrate convergent avant de se jeter dans le Golfe, certaines zones n’ont pas d’eau potable « en raison de la baisse des niveaux d’eau et de la forte salinisation ».

Selon l’enquête, 25 pour cent des ménages qui dépendent de l’agriculture « ont été témoins de plus de 90 pour cent de mauvaises récoltes de blé cette saison ».

« En raison de l’impact de la sécheresse sur la production agricole, un quart des ménages agricoles ont déclaré qu’ils n’avaient tiré aucun profit de la vente de leur récolte de blé cette année », a-t-il ajouté.

Hormis le blé, « 42% des ménages interrogés ont déclaré avoir vu leur production d’orge, de fruits et légumes baisser » cette saison.

La sécheresse prolongée a déplacé de nombreux Irakiens.

Tayseer, un agriculteur de 42 ans dans le nord du pays, a déclaré au NRC qu’il pourrait devoir quitter sa terre à Hawija en raison d’une perte de revenus.

Il avait l’habitude de gagner 10 millions de dinars irakiens (environ 6 850 dollars) chaque saison, a-t-il dit, mais a ajouté que cette année, « je ne toucherai peut-être même pas 2 millions ».

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