La surexploitation au fil des siècles a dégradé 96 millions d’hectares de terres indiennes | Nouvelles de l’Inde

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NEW DELHI : Plus de 29 % (96,4 millions d’hectares) de la superficie totale de l’Inde (328,7 millions d’hectares) sont dégradés. Si on regarde ce phénomène globalement, là où la terre a perdu son couche arable qui soutient la vie, l’ampleur de la dégradation en termes de perte sol la fécondité monte à 40 %, menaçant environ la moitié du PIB mondial.
Cela s’est produit en raison de la surexploitation des terres par des pratiques agricoles non durables, l’exploitation minière et la déforestation au cours des siècles. Mais si les tendances actuelles de dégradation des terres se poursuivent, cela perturbera l’approvisionnement alimentaire et conduira à une perte rapide de biodiversité et à l’extinction d’espèces au cours de ce siècle même. Des rapports scientifiques suggèrent même que la couche arable du monde pourrait devenir improductive d’ici 60 ans si les taux actuels de perte se poursuivent.

La sensibilité à cette perte a conduit à des tentatives, à l’échelle mondiale et en Inde, non seulement pour arrêter la dégradation, mais aussi pour restaurer les terres dégradées en apportant la vie dans le sol grâce à des pratiques régénératives, y compris la production alimentaire positive pour la nature dans les paysages ruraux et le verdissement des zones urbaines par la plantation. arbres et protégeant ce qu’il restait de végétation jusqu’à présent.
De plus, les pratiques régressives d’utilisation des terres, employées pour améliorer la santé des sols ou recharger les eaux souterraines, peuvent également améliorer la capacité du monde à faire face à la sécheresse, aux inondations, aux incendies de forêt, aux tempêtes de sable et à la pollution liée à la poussière.
Globalement, les pays ont, sous une Convention des Nations Unies, a déjà décidé de restaurer un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici 2030. L’Inde, pour sa part, s’emploie à restaurer 26 millions d’hectares de terres dégradées du pays d’ici cette année-là. Il s’est volontairement engagé à atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres (NDT) d’ici 2030.
La NDT est une étape où la quantité et la qualité des ressources terrestres restent stables ou augmentent dans des échelles temporelles et spatiales et des écosystèmes spécifiés, en tenant compte de la dégradation et de la restauration. En termes simples, aucun pays n’aura de perte nette en termes de dégradation des terres s’il atteint la NDT grâce à des efforts de restauration.
La restauration de la fertilité des sols en régénérant le contenu organique et les micro-organismes est l’un des éléments clés de l’ensemble des exercices de restauration des terres. Le discours actuel de l’Inde en faveur d’une « agriculture naturelle à budget zéro » (ZBNF) sans engrais ni pesticides fait également partie de cet exercice massif.
Le ZBNF guide les agriculteurs vers des pratiques agricoles durables. Cela aide non seulement à conserver la fertilité des sols, mais également à assurer un faible coût de production (coût nul) et à améliorer ainsi les revenus des agriculteurs. Le système national de « cartes de santé des sols » (SHC) est une autre tentative qui, en plus d’informer les agriculteurs de l’état des sols, fournit également une base pour de multiples actions visant à restaurer la fertilité des sols.



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