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L’armée syrienne a déclaré lundi 2 janvier qu’Israël avait effectué une frappe de missiles sur l’aéroport international de Damas et l’avait mis hors service, la dernière d’une série de frappes ciblant des actifs liés à l’Iran.
Une volée de missiles lancés par voie aérienne a touché l’aéroport à 2 heures du matin, a indiqué l’armée dans un communiqué. Ils étaient venus de la direction du lac de Tibériade en Israël.
Des missiles ont également touché des cibles dans le sud de Damas, tuant deux membres des forces armées syriennes et causant des dégâts, a indiqué l’armée.
Plus tôt, deux sources de renseignement régionales ont déclaré que les frappes avaient touché un avant-poste près de l’aéroport de la Force iranienne Quds et des milices qu’elle soutient. Leur présence s’est étendue en Syrie ces dernières années.
Les Forces de défense israéliennes n’ont pas immédiatement commenté l’attaque.
L’année dernière, Israël a intensifié ses frappes sur l’aéroport international de Damas et d’autres aéroports civils pour perturber l’utilisation croissante par Téhéran des lignes d’approvisionnement aériennes pour livrer des armes à ses alliés en Syrie et au Liban, y compris le Hezbollah.
La Syrie a interrompu les vols à destination et en provenance de l’aéroport en juin pendant près de deux semaines après que les frappes israéliennes ont causé d’importants dégâts aux infrastructures, notamment une piste et un terminal.
Israël a de nouveau tiré des missiles sur Damascus International en septembre, lorsqu’il a également frappé le deuxième plus grand aéroport civil du pays dans la ville d’Alep, au nord, le mettant hors service pendant plusieurs jours.
Des sources de renseignement occidentales et régionales affirment que Téhéran a adopté le transport aérien civil comme moyen plus fiable de transporter du matériel militaire vers ses forces et vers les combattants alliés en Syrie, suite à la perturbation israélienne de l’approvisionnement terrestre.
Israël affirme que sa soi-disant « campagne entre les guerres » en Syrie a commencé il y a dix ans, le 30 janvier 2013, avec une frappe contre des batteries de défense aérienne SA-17 fournies par la Russie que Damas avait l’intention de remettre au Hezbollah.
Quatre frappes de ce type ont eu lieu cette année-là, mais le rythme s’est accéléré à environ une par semaine actuellement, a déclaré le mois dernier le chef des forces armées israéliennes, le lieutenant-général Aviv Kohavi.
Les milices par procuration de l’Iran, dirigées par le Hezbollah libanais, dominent désormais de vastes zones dans l’est, le sud et le nord-ouest de la Syrie et dans plusieurs banlieues autour de la capitale.
Le gouvernement du président syrien Bachar al-Assad n’a jamais publiquement reconnu que les forces iraniennes opéraient en son nom dans la guerre civile en Syrie, affirmant que Téhéran n’avait que des conseillers militaires sur le terrain.
Kohavi a revendiqué le mois dernier une frappe aérienne contre un convoi entré en Syrie depuis l’Irak, affirmant que la cible était un camion transportant des armes iraniennes.
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