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© Reuters. PHOTO DE DOSSIER: Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Marouane El Abassi, assiste à une conférence de presse à Tunis, Tunisie, le 20 février 2019. REUTERS / Zoubeir Souissi
TUNIS (Reuters) – La Tunisie va bientôt mettre en place des réformes économiques difficiles qui ont été retardées pendant des années, a déclaré samedi le gouverneur de la banque centrale, ajoutant que les autorités financières s’efforçaient de maintenir la stabilité du dinar.
La Tunisie a conclu ce mois-ci un accord préliminaire avec le Fonds monétaire international (FMI) pour un plan de sauvetage de 1,9 milliard de dollars qui pourrait être finalisé en décembre.
La Tunisie a besoin d’une aide internationale depuis des mois alors qu’elle est aux prises avec une crise des finances publiques qui a fait craindre un défaut de paiement de sa dette et a contribué à des pénuries de nourriture et de carburant.
L’accord du FMI est également essentiel pour débloquer l’aide bilatérale des pays donateurs qui veulent être rassurés. La Tunisie mettra ses finances sur une base plus durable.
Les réformes devraient inclure la réduction des subventions alimentaires et énergétiques, en plus de réformer les entreprises publiques et de réduire les salaires du secteur public en termes réels, selon des responsables gouvernementaux.
« En temps de crise, nous trouvons des solutions sérieuses. Nous n’avons pas pris de réformes difficiles pendant des années. Pendant cette période, nous le ferons », a déclaré aux journalistes Marouan Abassi, le gouverneur de la banque centrale.
Il a ajouté que la Tunisie visait à maintenir la stabilité du dinar et à donner de la clarté aux investisseurs.
Les politiciens de l’opposition et le puissant syndicat tunisien UGTT ont mis en garde contre une « explosion sociale » si des réformes douloureuses sont mises en œuvre.
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